Q : Le Conseil de Sécurité a adopté, le 21 mars, une déclaration présidentielle sur la question syrienne, apportant son soutien à l'Envoyé spécial conjoint de l'ONU et de la Ligue des Etats arabes pour la crise syrienne Kofi Annan. Avez-vous des commentaires à ce sujet ?
R : Le 21 mars, le Conseil de Sécurité a adopté, par consensus, une déclaration présidentielle, saluant la nomination de l'ancien Secrétaire général de l'ONU Kofi Annan comme Envoyé spécial conjoint de l'ONU et de la Ligue des Etats arabes pour la crise syrienne et soutenant les efforts de ce dernier en faveur d'un règlement politique de la question syrienne.
Cette action du Conseil de Sécurité marque un pas positif vers le règlement politique de la question. La proposition en six points de la Chine rencontre une adhésion croissante et un écho favorable dans la communauté internationale. Les faits montrent que le Conseil de Sécurité peut parvenir à un consensus et parler d'une seule voix sur cette question tant qu'il mène d'amples consultations sur un pied d'égalité et en faisant preuve de patience.
Nous espérons voir la communauté internationale soutenir les bons offices de l'Envoyé spécial Kofi Annan et créer des conditions favorables à son travail. Nous souhaitons que le gouvernement et les différentes parties syriens soutiennent et coopèrent activement avec les efforts de médiation de M. Kofi Annan en cessant immédiatement les violences, en faisant preuve de volonté politique et en lançant rapidement un dialogue politique de sorte que la crise dans leur pays puisse trouver une solution politique dans le meilleur délai.
La Chine, qui suit de très près l'évolution de la situation en Syrie, attache une haute importance et apporte son soutien aux bons offices de l'Envoyé spécial Kofi Annan. Elle continuera, comme par le passé, à jouer un rôle constructif dans le règlement politique de la question..
