Le 18 avril 2012, le Ministre des Affaires étrangères Yang Jiechi a eu un entretien à Beijing avec son homologue syrien Walid al-Moualem en visite en Chine, et échangé notamment avec lui sur la situation en Syrie.
Selon le Ministre Yang Jiechi, la Chine se réjouit de constater que le gouvernement et l'opposition syriens ont tous les deux récemment annoncé un cessez-le-feu et que les violences ont presque cessé. Après la présentation sur la position de principe de la Chine et sur les démarches qu'elle avait entreprises concernant la question syrienne, le Ministre Yang Jiechi a exprimé son souhait de voir le gouvernement syrien continuer à appliquer « la proposition en six points » de M. Kofi Annan, Envoyé spécial conjoint des Nations Unies et de la Ligue des Etats arabes pour la crise syrienne, à coopérer activement avec M. Kofi Annan dans ses bons offices, à respecter effectivement ses engagements de cessez-le-feu et de retrait militaire, à appliquer la récente résolution du Conseil de Sécurité sur l'envoi en Syrie d'une mission préparatoire d'observateurs, à favoriser la mise en place du mécanisme de surveillance du cessez-le-feu et à entamer réellement un processus de dialogue et de réforme politique inclusif afin de trouver une solution juste, pacifique et adéquate à la question syrienne. « Nous espérons, dans le même temps, que l'opposition syrienne respectera également ses engagements de cessez-le-feu et appliquera la proposition en six points de M. Kofi Annan », a-t-il ajouté.
Le Ministre Walid al-Moualem a présenté la situation actuelle dans son pays et exprimé son appréciation et ses remerciements à la partie chinoise pour sa position constante, objective et impartiale sur la question syrienne et ses efforts en faveur d'une solution politique. Il a affirmé que la Syrie continuerait à coopérer avec M. Kofi Annan dans ses efforts de médiation, à respecter et appliquer la proposition en six points de M. Kofi Annan, à honorer ses engagements de cessez-le-feu et de retrait militaire et à coopérer avec la mission de surveillance de l'ONU.
Les deux parties ont également échangé des vues sur les relations sino-syriennes.
