Actuellement, les changements inédits depuis un siècle s’accélèrent et le monde est entré dans une nouvelle phase d’instabilités et de transformations. Les enjeux de sécurité traditionnels et non traditionnels s’entremêlent, la reprise de l’économie mondiale reste faible, et l’humanité fait face à des défis sans précédent. Dans le même temps, l’orientation du développement et du progrès de l’humanité ne changera pas, la logique que l’histoire du monde s’avance malgré les vicissitudes ne changera pas, et la tendance à un avenir partagé de la communauté internationale ne changera pas. La paix, le développement et la coopération gagnant-gagnant représentent le courant irrésistible de notre époque, et l’avènement d’un monde multipolaire et la mondialisation économique demeurent un sens irréversible de l’histoire.
Cette année marque le 75e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine. Depuis 75 ans, la Chine poursuit fermement la voie du développement pacifique, apportant une contribution importante à la paix, au développement et au progrès dans le monde. Très attachée à l’indépendance et à la coexistence pacifique avec les différents pays du monde, elle a avancé les Cinq Principes de la Coexistence pacifique, qui ont été largement reconnus et respectés par la communauté internationale et sont devenus des normes fondamentales régissant les relations internationales et des principes fondamentaux du droit international. L’objectif de la politique étrangère chinoise, c’est de préserver la paix mondiale et de promouvoir le développement partagé. Elle œuvre activement à l’avènement d’un monde multipolaire et à la démocratisation des relations internationales, s’oppose sans équivoque à l’hégémonisme et à la politique du plus fort, et travaille à faire évoluer l’ordre international dans un sens plus juste et plus équitable.
Entrée à l’ère nouvelle, la Chine, face aux questions importantes de savoir quel monde à construire et comment le construire, a avancé une réponse contemporaine : bâtir une communauté d’avenir partagé pour l’humanité. Ayant pour objectif de construire un monde de paix durable, de sécurité universelle, de prospérité partagée, ouvert, inclusif, propre et beau, cette vision favorise une gouvernance mondiale fondée sur les amples consultations, la contribution conjointe et les bénéfices partagés, porte les valeurs communes de l’humanité et s’appuie sur la construction d’un nouveau type de relations internationales. Elle se guide en matière stratégique sur la mise en œuvre de l’Initiative pour le développement mondial, de l’Initiative pour la sécurité mondiale et de l’Initiative pour la civilisation mondiale, et en se fonde sur la coopération de qualité dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route ». Elle permet aux différents pays de relever collectivement les défis et de réaliser la prospérité partagée, et ouvre au monde des perspectives brillantes de paix, de sécurité, de prospérité et de progrès.
Actuellement, la Chine s’engage à promouvoir sur tous les plans l’édification d’un grand pays socialiste moderne et le renouveau de la nation par la modernisation à la chinoise. Elle continuera d’appliquer la politique étrangère d’indépendance et de paix, de promouvoir la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité, de porter les valeurs communes de l’humanité, de mettre en œuvre l’Initiative pour le développement mondial, l’Initiative pour la sécurité mondiale et l’Initiative pour la civilisation mondiale, de préconiser un monde multipolaire égal et ordonné et une mondialisation économique bénéfique pour tous et inclusive, de poursuivre la confiance et l’autonomie, l’ouverture et l’inclusion, l’équité et la justice ainsi que la coopération gagnant-gagnant, et de travailler avec les autres pays pour réaliser la modernisation dans le monde.
La Chine soutient la tenue du Sommet de l’avenir des Nations Unies, et appelle la communauté internationale à saisir les opportunités ainsi offertes, à prendre en compte le bien-être de toute l’humanité et à bâtir des consensus et des synergies. Elle soutient l’ONU dans ses efforts visant à mieux jouer son rôle central dans les affaires internationales en reposant sur l’état de droit international, en respectant l’équité et la justice, en poursuivant la coopération gagnant-gagnant et en veillant à l’efficacité de l’action. Il convient de porter le véritable multilatéralisme pour ouvrir ensemble un plus bel avenir pour toute l’humanité.
I. Tournée vers l’avenir, la Chine restera déterminée à être une force stabilisatrice pour préserver la paix dans le monde.
Entre la paix et la guerre, la Chine choisit résolument la paix. Elle travaille avec les autres pays du monde à promouvoir la mise en œuvre de l’Initiative pour la sécurité mondiale, porte la vision de sécurité commune, intégrée, coopérative et durable, s’en tient au respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de tous les pays, et observe les buts et principes de la Charte des Nations Unies. Elle prend en compte les préoccupations sécuritaires légitimes de tous les pays, œuvre au règlement pacifique des divergences et différends entre États par voie de dialogue et de consultations et adopte une approche globale pour préserver la sécurité traditionnelle et la sécurité non traditionnelle. Elle assume les responsabilités qui incombent à un grand pays face aux défis sécuritaires internationaux.
La Chine est depuis toujours une force constructive importante pour promouvoir la paix et la tranquillité au Moyen-Orient. Elle a œuvré à la réconciliation historique entre l’Arabie saoudite et l’Iran, favorisé la réconciliation des différentes factions palestiniennes et travaillé sans relâche à la cessation des hostilités à Gaza. La Chine soutient fermement le peuple palestinien dans sa juste cause de la restauration des droits nationaux légitimes, le renforcement de son unité et la création d’un État palestinien pleinement souverain et indépendant sur la base des frontières de 1967 et ayant Jérusalem-Est comme capitale. Elle soutient l’adhésion de la Palestine à l’ONU en tant que membre de plein droit et appelle à organiser une conférence internationale de paix d’une plus grande ampleur, d’une plus grande autorité et plus substantielle et à établir un calendrier précis et une feuille de route en vue de la mise en œuvre de la solution à deux États, de sorte à promouvoir un règlement global, juste et durable de la question palestinienne au plus tôt et à réaliser une coexistence pacifique entre la Palestine et Israël.
Sur la question ukrainienne, la Chine adopte depuis toujours une position objective et impartiale et estime que la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les pays doivent être respectées, que les buts et principes de la Charte des Nations Unies doivent être observés, que les préoccupations sécuritaires légitimes de tous les pays doivent être prises en compte et que tous les efforts en faveur d’un règlement pacifique de la crise doivent être soutenus. La partie chinoise a publié la Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne et travaille, par une diplomatie de la navette, à favoriser les pourparlers de paix. La Chine et le Brésil ont avancé un consensus en six points, appelant les parties concernées à observer le principe de la désescalade, à créer des conditions favorables à la reprise d’un dialogue direct conduisant à un cessez-le-feu complet, à accroître l’aide humanitaire, à s’opposer à l’emploi d’armes de destruction massive, à s’opposer aux attaques contre les installations nucléaires pacifiques, y compris les centrales nucléaires, et à préserver la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales. La Chine entend continuer de jouer, à sa manière, un rôle constructif en faveur du règlement politique de la crise ukrainienne.
La Chine œuvre depuis toujours à la préservation de la paix, de la stabilité et de la sécurité de long terme dans la péninsule coréenne et travaille activement à préserver la stabilité, à promouvoir les pourparlers et à y mettre en place un mécanisme de paix. L’impasse persistante dans la péninsule coréenne s’explique au fond par les vestiges de la guerre froide et l’absence de la confiance mutuelle entre les différentes parties. Préserver la paix et la stabilité dans la péninsule correspond aux intérêts communs de toutes les parties et aux attentes de toute la communauté internationale. La Chine attache une grande importance au rôle des Nations Unies sur la question de la péninsule coréenne et entend travailler avec la communauté internationale pour jouer un rôle constructif dans le processus de règlement politique de cette question en poursuivant l’approche à double voie ainsi que le principe de procéder par étapes et de manière synchronisée.
La Chine soutient l’Afghanistan dans ses efforts pour adopter des politiques modérées, se concentrer sur le développement, lutter fermement contre le terrorisme et vivre en bonne entente avec les pays voisins. Elle entend travailler avec la communauté internationale dans le respect de l’indépendance, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Afghanistan et du principe d’un processus « par les Afghans et des Afghans », pour élargir de manière constructive le contact et le dialogue avec l’Afghanistan, accroître les aides humanitaires et les aides au développement, et soutenir l’Afghanistan dans ses efforts visant à explorer en toute indépendance une voie de développement répondant aux attentes du peuple et aux exigences de notre époque et à réaliser rapidement la paix, la stabilité et le développement.
La Chine condamne vivement toute forme de terrorisme et d’extrémisme, soutient le rôle coordinateur central de l’ONU dans la coopération internationale antiterroriste et soutient la mise en œuvre de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies dans son intégralité. Elle s’oppose à ce qu’on associe le terrorisme et l’extrémisme à un pays, une ethnie ou une religion particuliers, pratique le « deux poids, deux mesures » sur la question de la lutte antiterroriste, et politise ou instrumentalise cette question. La communauté internationale doit répondre collectivement aux menaces et défis nouvellement posés par les terroristes avec l’utilisation abusive de technologies émergentes, soutenir les pays en développement dans le renforcement de leurs capacités de lutte contre le terrorisme, accroître les capacités antiterroristes et de déradicalisation et éradiquer définitivement le terreau du terrorisme.
La Chine est d’avis que les États dotés d’armes nucléaires doivent renoncer à la politique de dissuasion nucléaire fondée sur le recours en premier aux armes nucléaires, s’engager à adopter une politique de non-recours en premier aux armes nucléaires, et soutenir les négociations en vue de conclure un traité sur le non-recours en premier aux armes nucléaires les uns contre les autres ou de publier une déclaration politique à ce sujet. Elle appelle vivement à la conclusion d’un instrument juridique international garantissant le non-recours à l’utilisation ou à la menace d’utilisation d’armes nucléaires contre les États non dotés d’armes nucléaires et les zones exemptes d’armes nucléaires. Le processus de désarmement nucléaire doit avancer de manière progressive dans le respect des principes de préservation de la stabilité stratégique mondiale et de non-atteinte à la sécurité d’aucun pays. Les pays dotés des plus grands arsenaux nucléaires doivent assumer effectivement leur responsabilité particulière et primordiale en matière de désarmement nucléaire, et parvenir à de nouvelles réductions massives et substantielles de leurs arsenaux nucléaires de façon vérifiable, irréversible et juridiquement contraignante pour créer des conditions favorables à un désarmement nucléaire complet et définitif.
La Chine entend travailler avec la communauté internationale à renforcer la gouvernance mondiale de sécurité biologique, à perfectionner les systèmes et les règles internationaux régissant la sécurité biologique, à accroître notamment l’universalité, l’autorité et l’efficacité de la Convention sur l’interdiction des armes biologiques (CIABT), et à mettre en œuvre des mesures concrètes pour garantir la conformité des activités biologiques des différents pays avec les exigences de la CIABT tout en préservant effectivement le droit légitime des pays en développement à l’utilisation pacifique des technologies biologiques. La Chine reste engagée à préserver l’autorité et l’efficacité de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques (CIAC), et exhorte le Japon à accélérer la destruction de ses armes chimiques abandonnées en Chine pour réaliser au plus vite l’objectif de bâtir un monde sans armes chimiques. Elle continue de gérer de manière appropriée les points chauds liés aux armes chimiques dans le respect de la CIAC, s’oppose à la politisation et travaille activement à promouvoir la coopération internationale en matière d’utilisation pacifique dans le domaine de la chimie.
II. Tournée vers l’avenir, la Chine continuera de donner l’impulsion à la promotion du développement partagé.
La Chine poursuit sa politique fondamentale d’ouverture sur l’extérieur et sa stratégie d’ouverture mutuellement bénéfique. Elle œuvre à offrir de nouvelles opportunités au monde par les nouveaux progrès de son propre développement, à construire une économie mondiale ouverte et à apporter de plus grands bénéfices à tous les peuples. Elle travaille avec les autres pays à mettre en œuvre l’Initiative pour le développement mondial, à créer et à partager ensemble un avenir radieux de paix et de prospérité, tout en accordant la priorité au développement, en poursuivant la vision centrée sur le peuple, en œuvrant au bénéfice partagé et à l’inclusion, en promouvant le développement par l’innovation, en veillant à la coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature et en adoptant des actions concrètes.
La Chine estime depuis toujours qu’il faut placer le développment au cœur de l’agenda international, rester fermement engagé à mettre en œuvre le Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies (Programme 2030) et travailler à multiplier les canaux de financement pour le développement, à innover dans les modalités de coopération pour le développement, à renforcer les capacités en matière de développement, à élargir le réseau de partenariats de développement et à construire une communauté mondiale pour le développement. Elle entend travailler avec les autres pays à valoriser pleinement le rôle du Groupe des amis de l’Initiative pour le développement mondial, à faire avancer l’édification des plateformes et réseaux de coopération, à approfondir la coopération pragmatique, à élargir le répertoire de projets et les réserves de financement, à revitaliser le partenariat mondial pour le développement, à faire émerger de nouveaux moteurs de développement mondial et à accélérer la mise en œuvre du Programme 2030.
La Chine a appelé à une coopération de qualité dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route » et établi à cette fin la plateforme de coopération internationale la plus étendue et la plus grande au monde. Cette initiative, porteuse de l’esprit de la Route de la Soie marqué par la paix, la coopération, l’ouverture, l’inclusion, l’inspiration mutuelle et le bénéfice partagé et axée sur la connectivité, s’engage à promouvoir la coordination des politiques, l’interconnexion des infrastructures, la facilitation du commerce, la coopération financière et le rapprochement des peuples en vue d’un développement partagé et d’une prospérité commune de tous les pays. Bâtir une coopération de qualité dans le cadre de cette initiative fait déjà l’objet d’un consensus international, et la construction de routes de la soie dans les domaines de la santé, du développement vert, du numérique et de l’innovation offre de nouveaux leviers de coopération. La Chine entend travailler avec les différentes parties à favoriser une articulation effective et une synergie efficace entre la coopération de qualité dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route » et le Programme 2030, afin de contribuer davantage à la promotion du développement dans le monde.
La Chine œuvre à une économie mondiale ouverte. Elle appelle la communauté internationale à répondre aux aspirations partagées de tous les pays, notamment des pays en développement, et à régler la question des disparités de développement entre et à l’intérieur des États découlant de la répartition des ressources à l’échelle mondiale, de sorte à réaliser le bénéfice mutuel et la prospérité commune. Les pays doivent respecter les intérêts et les préoccupations légitimes de part et d’autre, s’opposer à la démondialisation et à l’abus de la notion de sécurité, et rejeter l’unilatéralisme et le protectionnisme sous toutes leurs formes. Il est important de promouvoir la libéralisation et la facilitation du commerce et de l’investissement, de préserver un fonctionnement stable et sans entrave des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales, de résoudre les problèmes structurels qui entravent le développement sain de l’économie mondiale et de faire évoluer la mondialisation économique dans un sens plus ouvert, plus inclusif, plus équilibré et plus bénéfique pour tous.
Attachée au principe de sincérité, de résultats effectifs, d’amitié et de bonne foi, à la recherche du plus grand bien et des intérêts partagés, et à l’esprit d’amitié et de coopération Chine-Afrique, la Chine travaille à renforcer la solidarité et la coopération avec les pays africains et à soutenir les pays africains dans leurs efforts pour trouver des solutions africaines aux problèmes africains, parler d’une seule voix et jouer un rôle accru dans les affaires internationales. Elle soutient résolument les pays africains dans leur recherche, en toute indépendance, d’une voie de modernisation adaptée aux conditions nationales afin de prendre fermement en main leurs propres avenir et destin, et entend œuvrer avec l’Afrique à promouvoir ensemble une modernisation marquée par la justice et l’équité, l’ouverture et le gagnant-gagnant, la primauté du peuple, la diversité et l’inclusion, le respect de l’écologie et la paix et la sécurité, et à guider la modernisation du Sud global par la coopération sino-africaine. La Chine travaillera avec les pays africains pour mettre en œuvre les acquis du Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine et approfondir les échanges d’expériences sur la gouvernance d’État. Elle accompagnera l’Afrique dans le renforcement de ses capacités autonomes à préserver la paix et à réaliser le développement et favorisera la mise en œuvre de la Perspective pour la paix et le développement dans la Corne de l’Afrique, afin de construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de tout temps à l’ère nouvelle.
La Chine mène une action concrète dans la gouvernance climatique. Le plus grand pays en développement, elle met en œuvre une stratégie nationale active de lutte contre le changement climatique en surmontant les difficultés de tous genres dans le développement économique et social. Elle œuvre sur tous les plans à l’atteinte du pic des émissions et à la neutralité carbone et a mis en place un ensemble de politiques « 1+N ». Elle développe vigoureusement les nouvelles énergies et a construit le plus grand système d’approvisionnement en électricité propre au monde. Par ses technologies et produits verts, elle renforce l’offre mondiale et rend possible une utilisation à grande échelle des énergies renouvelables dans le monde, apportant par là une contribution remarquable à la lutte contre le changement climatique et à la transition verte et bas carbone dans le monde. Elle entend travailler avec les différentes parties à approfondir davantage la coopération verte et bas carbone, et à promouvoir une mise en œuvre intégrale et effective de l’Accord de Paris, afin de contribuer ensemble au développement durable dans le monde.
Sur la question de la sécurité alimentaire, la Chine soutient les institutions onusiennes dans leurs efforts visant à valoriser leur expertise et leur rôle de coordination pour mobiliser la communauté internationale dont notamment les pays développés à accroître leur assistance et à répondre aux besoins urgents des populations dans les pays concernés. La communauté internationale doit renforcer la coopération, bâtir ensemble un ordre de commerce agricole équitable, raisonnable, durable et stable, et éviter de politiser la question de la sécurité alimentaire ou de l’utiliser comme une arme. Il faut accroître le soutien aux pays en développement dont notamment les pays les plus vulnérables afin de les aider à renforcer effectivement la sécurité alimentaire.
III Tournée vers l’avenir, la Chine œuvrera à promouvoir l’inspiration mutuelle et le progrès des civilisations humaines.
La Chine appelle les pays du monde à faire rayonner les valeurs communes de l’humanité que sont la paix, le développement, l’équité, la justice, la démocratie et la liberté, à concrétiser ensemble l’Initiative pour la civilisation mondiale, à respecter la diversité des civilisations dans le monde, à veiller à la transmission et au renouvellement des civilisations, et à transcender le cloisonnement, le conflit et la supériorité des civilisations par les échanges, l’inspiration mutuelle et la coexistence entre les civilisations, afin de promouvoir ensemble le développement et le progrès des civilisations humaines.
La Chine a travaillé à l’adoption par consensus de la résolution instaurant la « Journée internationale pour le dialogue entre les civilisations » par la 78e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, dans le but de sensibiliser le monde entier à l’importance de la diversité civilisationnelle et des échanges et coopération entre civilisations, et d’inviter les civilisations au monde à renforcer les échanges et l’inspiration mutuelle, à favoriser la solidarité et à répondre ensemble aux défis globaux. Elle entend travailler ensemble avec la communauté internationale à concrétiser ladite résolution et à renforcer les échanges et la coopération humains et culturels dans le monde afin d’œuvrer inlassablement aux échanges, à l’inspiration réciproque et à l’enrichissement mutuel entre les civilisations.
La Chine participe activement à la gouvernance mondiale des droits de l’homme. Elle a avancé plusieurs initiatives au Conseil des droits de l’homme et dans d’autres enceintes, et développé des échanges et coopérations constructifs avec le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, des procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme, des organes conventionnels et d’autres mécanismes onusiens des droits de l’homme. Que chacun jouisse des droits de l’homme, c’est une aspiration commune de l’humanité. Le droit au développement est un droit fondamental primordial, et les droits économiques, sociaux et culturels doivent être pleinement pris en compte. Vivre heureux est le plus important des droits de l’homme. Les pays doivent placer le peuple au cœur de la cause des droits de l’homme, prendre comme point de départ et objectif final les intérêts du peuple et travailler sans relâche à résoudre les questions les plus essentielles, les plus directes et les plus réelles qui touchent aux intérêts du peuple, afin de lui assurer une vie heureuse. Il faut garantir que le peuple est le véritable maître de son pays, assurer ses droits démocratiques et mobiliser pleinement son enthousiasme, son initiative et sa créativité, pour qu’il devienne le principal acteur, promoteur et bénéficiaire du développement des droits de l’homme.
La promotion et la protection des droits de l’homme requièrent les efforts conjoints de la communauté internationale. La Chine estime qu’il faut protéger les droits de l’homme par la sécurité, respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les pays et poursuivre ensemble une voie de développement pacifique afin de créer un environnement pacifique pour la réalisation des droits de l’homme. Il faut promouvoir les droits de l’homme par le développement, rendre le développement plus inclusif et plus durable dans l’intérêt général de tous, et œuvrer à un développement pour le peuple, par le peuple et au bénéfice du peuple. Il faut faire progresser les droits de l’homme par la coopération, développer les échanges et coopération en matière de droits de l’homme sur la base du respect mutuel, de l’inclusion et de l’égalité, s’inspirer les uns des autres et bâtir des consensus pour faire avancer ensemble la civilisation des droits de l’homme.
Promouvoir et protéger les droits de l’homme sont une cause commune de toute l’humanité. La cause mondiale des droits de l’homme doit être discutée par tous les pays, le système de la gouvernance mondiale des droits de l’homme doit être bâti par tous les pays et les fruits du développement des droits de l’homme doivent être partagés par tous les peuples. Le Conseil des droits de l’homme et les autres organes onusiens dans ce domaine doivent servir de plateformes de dialogue et de coopération, et non de lieux de confrontation ou de pression. Les organes onusiens des droits de l’homme doivent respecter scrupuleusement les buts et principes de la Charte des Nations Unies, rester fidèles aux principes d’impartialité, d’objectivité, de non-sélectivité et de non-politisation, mener un dialogue et une coopération constructifs avec les pays membres, respecter la souveraineté de chaque pays et exercer leurs fonctions de manière objective et impartiale dans le respect de leur mandat. La sous-représentation des pays en développement au sein du personnel de ces organes doit être corrigée au plus tôt.
Il n’existe pas de modèle universel à suivre pour promouvoir et protéger les droits de l’homme. Les différences dans les traditions historiques et culturelles, le système social ainsi que le niveau de développement économique et social conduisent inévitablement à des choix différents en matière de voie de développement des droits de l’homme. Il est nécessaire d’allier l’universalité des droits de l’homme avec les réalités nationales et le meilleur de la culture traditionnelle de chaque pays et de promouvoir les droits de l’homme en tenant compte des conditions nationales et des besoins de la population. Il ne faut pas politiser ou instrumentaliser la question des droits de l’homme, ni pratiquer le deux poids, deux mesures, et encore moins s’en servir comme prétexte pour s’ingérer dans les affaires intérieures des autres pays, les encercler ou endiguer leur développement.
La Chine soutient fermement depuis toujours la protection des droits et intérêts des femmes et des enfants et travaille à promouvoir le développement de la cause des femmes et des enfants. La quatrième Conférence mondiale des Nations Unies sur les femmes, tenue en 1995 à Beijing, a marqué un jalon dans la cause mondiale de l’égalité homme-femme. La Déclaration de Beijing et le Programme d’action adoptés à l’issue de la Conférence servent toujours de documents directeurs dans le développement de la cause des femmes dans le monde. La Chine appelle à organiser un nouveau sommet mondial sur les femmes en 2025, à l’occasion du 30e anniversaire de la Conférence mondiale sur les femmes de Beijing, pour inviter la communauté internationale à continuer de faire progresser énergiquement la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action adoptés à Beijing, à accorder une importance prioritaire à la protection des droits et intérêts des femmes et des enfants, à élaborer et perfectionner les stratégies nationales sur le développement des femmes et des enfants, à prendre des mesures intégrées pour assurer que les femmes et les enfants bénéficient des fruits du développement dans tous les domaines et que la cause des femmes et des enfants progresse au même rythme que le développement économique et social, à soutenir le rôle de pilotage et de coordination des Nations Unies et à renforcer la coopération internationale dans la cause mondiale des femmes et des enfants.
La protection des droits des personnes handicapées et des personnes âgées est une marque importante de la civilité et du progrès sociaux. La Chine accorde une haute importance à la protection des droits des personnes handicapées et des personnes âgées. Les questions liées aux personnes handicapées et au vieillissement ont été intégrées dans sa planification globale du développement national. Elle a élaboré et appliqué plusieurs lois, dont la Loi sur la protection des personnes handicapées, la Loi sur la création d’un environnement sans obstacles et la Loi sur la protection des droits et intérêts des personnes âgées, prenant des dispositions explicites notamment sur les droits et la dignité des personnes handicapées et des personnes âgées et le renforcement des services sociaux. La Chine poursuit depuis toujours une vision de développement centrée sur le peuple et travaille à garantir et à améliorer le bien-être de la population par le développement, à perfectionner sans cesse la construction du système de protection sociale et à bâtir une société bienveillante envers les personnes handicapées et les personnes âgées qui leur permet de partager les fruits du développement économique et social.
IV. Tournée vers l’avenir, la Chine participera de manière constructive au développement et à la réforme de la gouvernance mondiale.
La Chine appelle à un monde multipolaire égal et ordonné et à une mondialisation économique bénéfique pour tous et inclusive. Elle préconise l’égalité de tous les pays, quelle que soit leur taille, s’oppose à l’hégémonisme et à la politique du plus fort, œuvre à la démocratisation des relations internationales et porte activement la vision de la gouvernance mondiale basée sur les amples consultations, la contribution conjointe et les bénéfices partagés. Elle poursuit le véritable multilatéralisme et défend fermement le système international centré sur les Nations Unies, l’ordre international fondé sur le droit international et les normes fondamentales régissant les relations internationales basées sur les buts et principes de la Charte des Nations Unies. Elle adhère aux aspirations partagées des pays du monde, notamment celles des pays en développement, soutient les différents pays dans leur recherche d’une voie de développement adaptée aux réalités nationales et travaille à faire évoluer la gouvernance mondiale dans un sens plus juste et plus équitable.
La Chine estime que tous les pays du monde, qu’ils soient grands ou petits, puissants ou faibles, doivent pouvoir bénéficier d’une participation égale, jouir de leurs droits et jouer leur rôle dans la marche vers un monde multipolaire. Elle travaille à faire progresser effectivement la démocratisation des relations internationales, à renforcer la représentation et le droit à la parole des pays en développement et à lutter contre l’hégémonisme et la politique du plus fort. Elle rejette résolument la mentalité de la guerre froide et s’oppose fermement aux préjugés idéologiques, à l’unilatéralisme et au protectionnisme, ainsi qu’à la division du monde en blocs, à la fragmentation et au désordre.
La Chine est depuis toujours membre du Sud global. Elle respire au même rythme que les autres pays du Sud et bâtira avec eux un avenir partagé. Elle appelle le Sud global à poursuivre son engagement politique pour l’indépendance, à assumer la mission historique de développement et de redressement, à défendre ensemble l’équité et la justice internationales, à préserver la paix mondiale et à promouvoir le développement partagé. Elle travaille activement à mettre en œuvre l’importante initiative avancée par le Président Xi Jinping sur la promotion d’une coopération ouverte et inclusive du Sud global, et s’engage fermement pour le développement et le redressement du Sud global en vue d’une marche en avant solidaire sur la voie de modernisation.
La Chine estime que la réforme des Nations Unies doit être favorable à la préservation du multilatéralisme et du rôle des Nations Unies, à l’augmentation du droit à la parole des pays en développement dans les affaires internationales et au renforcement des capacités d’exécution et de l’efficacité de gestion des institutions onusiennes. Il faut poursuivre le principe fondamental de consultations sur un pied d’égalité des Nations Unies et travailler pour que l’Organisation puisse mieux défendre la justice, faire valoir l’état de droit, promouvoir la coopération et se concentrer sur l’action. La Chine appelle au perfectionnement de l’état de droit international et à l’augmentation du droit à la parole des pays en développement dans l’élaboration, l’explication et l’application des règles internationales.
La Chine soutient une réforme nécessaire et rationnelle du Conseil de Sécurité, pour qu’il renforce son autorité et son efficacité et augmente sa capacité à relever les menaces et les défis planétaires et à mieux s’acquitter de ses responsabilités confiées par la Charte des Nations Unies. Le Conseil de Sécurité ne doit pas devenir un club des grands ou des riches. La réforme doit impérativement permettre d’augmenter effectivement la représentation et le droit à la parole des pays en développement, de corriger l’injustice historique faite à l’Afrique et de donner à plus de pays en développement ayant une politique étrangère indépendante et une position impartiale la possibilité d’entrer au Conseil de Sécurité et de participer à la prise de décision au Conseil. La Chine soutient la prise des arrangements spéciaux permettant de répondre en priorité aux aspirations de l’Afrique. La réforme du Conseil de Sécurité met en jeu l’avenir de l’ONU et les intérêts fondamentaux de tous ses États membres. Les différentes parties doivent préserver le rôle de canal principal des négociations intergouvernementales sur la réforme du Conseil de Sécurité au sein de l’Assemblée générale, rester attachées au principe du rôle prépondérant des États membres, dégager le consensus politique le plus large à travers d’amples consultations démocratiques, et rechercher une solution globale couvrant les cinq questions fondamentales de la réforme et prenant en compte les intérêts et les préoccupations de toutes les parties.
La Chine appelle les États membres de l’ONU à s’acquitter effectivement de leurs obligations financières définies par la Charte des Nations Unies en payant en totalité leurs contributions au budget ordinaire de l’ONU et au financement des opérations de maintien de la paix conformément au principe de la capacité de paiement fixé par les résolutions de l’Assemblé générale pour soutenir l’ONU dans l’exercice efficace de ses fonctions. Il faut accorder une plus grande attention à la représentation régionale dans la répartition du personnel du Secrétariat et des institutions spécialisées de l’ONU, et prendre des mesures efficaces pour améliorer davantage l’équilibre géographique au sein du personnel onusien, afin de refléter effectivement les besoins et les intérêts des pays en développement et de répondre sur tous les plans aux attentes de la communauté internationale.
La Chine soutient une réforme globale de l’architecture financière internationale et l’augmentation du droit à la parole et de la représentation des pays en développement dans les institutions financières internationales, de sorte à mieux refléter l’évolution dans l’échiquier économique mondial. Le système financier international doit accroître de manière significative son soutien financier pour aider les pays en développement et marchés émergents à éliminer la pauvreté et à répondre aux défis planétaires et contribuer le plus possible au développement. La Chine soutient les institutions financières multilatérales et les organisations internationales telles que la Nouvelle Banque de Développement et la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures dans leurs efforts pour jouer un rôle constructif en vue de renforcer la coordination des politiques macroéconomiques et de prévenir les risques économiques et financiers systémiques. La Chine appelle à intensifier la communication et la coopération entre l’ONU, le G20, le FMI, la Banque mondiale et d’autres mécanismes pour renforcer la coordination des politiques macroéconomiques. La Chine soutient le renforcement de la capacité et de l’efficacité des institutions financières internationales en termes de fonctionnement et de financement, ainsi que l’augmentation de l’efficacité de l’utilisation des avoirs de réserve comme les droits de tirage spéciaux (DTS). Les créanciers multilatéraux doivent également participer au traitement de la dette.
La Chine participe activement aux affaires sanitaires mondiales et soutient l’Organisation mondiale de la Santé dans ses efforts pour jouer le rôle coordinateur central dans la gouvernance mondiale de la santé et, sur la base de l’objectivité, de l’impartialité et de la science, sa coopération avec les différentes parties dans le domaine de la santé mondiale. Elle soutient une réforme nécessaire et rationnelle du système de gouvernance mondiale de la santé pour renforcer son efficacité, mieux répondre aux crises mondiales de santé publique et promouvoir la construction d’une communauté de santé pour tous. La Chine salue l’adoption d’un ensemble d’amendements au Règlement sanitaire international par la 77e Assemblée mondiale de la Santé, et continuera de participer de manière constructive avec les autres parties aux négociations d’un accord sur les pandémies, en vue de conclure, dans le respect de la souveraineté et par consensus, un instrument international qui consacre l’équité et la solidarité. La Chine continuera de soutenir et de participer à l’identification scientifique des origines de virus dans le monde, et s’oppose fermement à toute forme de manipulation politique.
V. Tournée vers l’avenir, la Chine s’engagera dans l’innovation scientifique et technologique pour apporter de plus grands bénéfices à l’humanité tout entière.
Le progrès et le développement des sciences et technologies ont permis d’enrichir la notion de la paix et de la sécurité mondiales en y apportant de nouvelles dimensions. La Chine invite la communauté internationale à renforcer la coopération ouverte dans le domaine scientifique et technologique, à promouvoir la vision des sciences et technologies au service du bien et à perfectionner la gouvernance mondiale des sciences et technologies, en vue d’explorer ensemble les voies et moyens pour résoudre les grands dossiers mondiaux, de relever les défis contemporains, et de contribuer davantage au bien-être de l’humanité.
La Chine appelle à la mise en œuvre de la résolution de l’Assemblée générale sur « la promotion de la coopération internationale touchant les utilisations pacifiques dans le contexte de la sécurité internationale » pour garantir aux différents pays, notamment aux pays en développement, le droit d’utiliser les sciences et technologies à des fins pacifiques. La Chine présentera à nouveau la résolution susmentionnée à la 79e session de l’Assemblée générale.
La Chine soutient depuis toujours la promotion de la gouvernance numérique mondiale ayant l’ONU pour canal principal, appuie les efforts onusiens pour conclure un Pacte numérique mondial et poursuit les principes dont notamment la primauté au développement, le bénéfice pour tous et l’inclusion, l’innovation, la préservation de la diversité culturelle dans l’espace numérique ainsi que la création d’un environnement ouvert, équitable, inclusif et non discriminatoire pour le développement numérique. Elle soutient les efforts engagés dans le cadre du Pacte pour élaborer des normes communes internationales régissant la sécurité des données, lancer un dialogue mondial et des négociations intergouvernementales sur la gouvernance de l’intelligence artificielle (IA) et prendre d’autres mesures pertinentes. Tout cela est convergent avec l’Initiative pour le développement mondial, l’Initiative pour la civilisation mondiale, l’Initiative mondiale pour la gouvernance de l’IA et l’Initiative mondiale sur la sécurité des données. La Chine entend travailler avec la communauté internationale pour promouvoir la gouvernance numérique mondiale et bâtir une communauté d’avenir partagé dans le monde numérique.
La Chine a avancé l’Initiative mondiale pour la gouvernance de l’intelligence artificielle (IA). Elle préconise un développement de l’IA centré sur l’homme et au service du bien et poursuit le principe dit la même importance au développement et à la sécurité pour assurer que l’IA se développe toujours dans le sens du progrès de la civilisation humaine. La Chine appelle toutes les parties à mettre effectivement en œuvre la résolution adoptée par consensus par la 78e Assemblée générale des Nations Unies sur l’intensification de la coopération internationale en matière de renforcement des capacités dans le domaine de l’intelligence artificielle, notamment à accompagner le Sud global pour qu’il bénéficie de manière équitable du développement de l’IA, et à combler sans cesse le fossé de l’IA. Elle travaille à développer le dialogue et la coopération avec toutes les parties pour établir, dans le plein respect des politiques et des pratiques des différents pays, un cadre de gouvernance de l’IA fondé sur un large consensus. La Chine préconise l’augmentation de la représentation et du droit à la parole des pays en développement sur la question de l’IA, soutient le rôle de l’ONU en tant que canal principal dans la gouvernance mondiale de l’IA ainsi que la mise en place d’une institution internationale de gouvernance de l’IA dans le cadre de l’ONU pour coordonner les actions sur les grandes questions touchant au développement, à la sécurité et à la gouvernance de l’IA.
La Chine participe depuis toujours de manière constructive au processus de cybersécurité de l’ONU. Elle est bâtisseur et promoteur d’un système de règles internationales sur le cyberespace. Elle soutient l’élaboration de règles internationales sur le cyberespace qui seront universellement acceptées par les différents pays ainsi que le rôle de l’ONU en tant que canal principal dans ce processus, pour défendre les règles communes dans le cyberespace et construire une communauté d’avenir partagé dans le cyberespace. Les pays du monde doivent observer et appliquer de manière intégrale le cadre de comportement responsable des États dans le cyberespace, et élaborer et perfectionner les nouvelles règles mondiales sur la cybersécurité et la sécurité numérique en tenant compte de l’évolution de la situation et du développement des technologies.
Les mers et océans, foyer commun de l’humanité, doivent être construits et protégés par tous. La Chine porte la vision de la construction d’une communauté d’avenir partagé pour les océans et estime qu’il faut poursuivre le dialogue et les consultations pour préserver la paix et la tranquillité dans l’espace maritime, promouvoir l’égalité et la justice pour perfectionner le système de gouvernance maritime, accorder la priorité à l’écologie pour maintenir la propreté et la beauté des mers et océans, et poursuivre la coopération gagnant-gagnant pour réaliser la prospérité des mers et océans.
La Chine préconise depuis toujours l’utilisation pacifique de l’espace extra-atmosphérique, reste attachée au principe d’exploration et d’utilisation de l’espace extra-atmosphérique pour le bien-être de l’humanité, développe la coopération internationale sur la base de l’égalité, du bénéfice mutuel, de l’utilisation pacifique et du développement inclusif, et s’oppose à l’arsenalisation et à la course aux armements dans l’espace extra-atmosphérique. La Chine continuera de défendre fermement l’ordre international dans l’espace extra-atmosphérique fondé sur le Traité sur l’espace de 1967, de travailler ensemble avec les pays épris de paix pour explorer et utiliser les ressources de cet espace de manière saine et ordonnée, d’y promouvoir un développement durable et de long terme des activités et de favoriser la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité dans l’espace extra-atmosphérique. Elle soutient l’ONU dans ses efforts pour faire valoir pleinement son rôle en tant que plateforme principale de gouvernance mondiale et de coopération internationale dans l’espace extra-atmosphérique, participe activement aux travaux du groupe d’experts gouvernementaux sur la prévention d’une course aux armements dans l’espace extra-atmosphérique et soutient les efforts pour conclure par négociations un instrument juridique international sur le contrôle des armements dans l’espace extra-atmosphérique.
Les jeunes, qui représentent un sixième de la population mondiale, sont une force motrice pour l’innovation scientifique et technologique et le développement durable et jouent un rôle de trait d’union pour l’approfondissement de la solidarité et de la coopération internationales. La Chine est d’avis qu’il faut accorder la priorité au développement de la jeunesse et travailler, avec une attitude responsable envers les générations futures, à renforcer la solidarité et la coopération, à soutenir un rôle actif des Nations Unies, à promouvoir ensemble le plan d’action mondial pour le développement des jeunes et à rassembler les forces de la jeunesse mondiale en faveur de la réalisation du développement durable. Elle est aussi pour la priorité aux enfants, et soutient la création d’une alliance mondiale pour la santé et le développement des enfants de sorte à relever ensemble les défis urgents concernant la santé des enfants dans le monde, à fournir aux générations futures des conditions de vie sûres, équitables et saines et à permettre à chaque enfant d’avoir accès à une existence et à un développement dans de bonnes conditions.
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La marche vers la noble cause sera longue et sinueuse, mais nous sommes convaincus qu’elle mènera à un avenir de gloire et d’espoir. La Chine est prête à travailler main dans la main avec les autres pays du monde à mettre en œuvre l’Initiative pour le développement mondial, l’Initiative pour la sécurité mondiale et l’Initiative pour la civilisation mondiale, et à promouvoir l’avènement d’un monde multipolaire égal et ordonné et une mondialisation économique inclusive et bénéfique pour tous, en vue d’ouvrir des perspectives plus radieuses à la construction de la communauté d’avenir partagé pour l’humanité !