Le 22 novembre, Han Zheng, membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois et Vice-Premier Ministre du Conseil des Affaires d’État, tiendra la cinquième réunion du Comité de coopération Chine-Turkménistan par liaison vidéo avec le Vice-Premier Ministre du Turkménistan Serdar Berdimoukhamedov.
CCTV : Aujourd’hui, la Chine a publié la nouvelle selon laquelle le Président Xi Jinping participera au Sommet commémorant le 30e anniversaire de l’établissement des relations de dialogue Chine-ASEAN (Association des Nations de l’Asie du Sud-Est) et le présidera. Pourriez-vous nous présenter les attentes de la Chine à l’égard de cette réunion ?
Zhao Lijian : L’ASEAN est un voisin proche et un partenaire important de la Chine. Depuis l’établissement des relations de dialogue en 1991, les deux parties sont devenues l’une pour l’autre le plus grand partenaire commercial, le partenaire de coopération le plus dynamique et le partenaire stratégique avec la plus riche implication. À l’occasion du 30e anniversaire de l’établissement des relations de dialogue, les deux parties ont décidé d’organiser spécialement ce sommet commémoratif, ce qui montre une fois de plus la grande importance qu’elles accordent à leurs relations.
Le Président Xi Jinping et les dirigeants des pays de l’ASEAN feront le bilan des acquis et des expériences du développement des relations Chine-ASEAN depuis 30 ans, dessineront un plan pour le développement futur et fixeront le cap des relations entre les deux parties. La Chine espère continuer de coopérer ensemble avec les pays de l’ASEAN pour promouvoir l’amélioration de la qualité et la montée en gamme de leurs relations, bâtir une communauté d’avenir partagé Chine-ASEAN plus étroite et contribuer à la paix et à la prospérité de la région.
Radio Television Hong Kong : Le Président américain Joe Biden a confirmé qu’il « envisageait» un boycott diplomatique des Jeux Olympiques d’hiver de Beijing l’année prochaine. Quelle est la réponse de la Chine à ce sujet ?
Zhao Lijian : Je voudrais souligner que les questions concernant le Xinjiang sont purement des affaires intérieures de la Chine, qui ne tolère aucune ingérence des forces étrangères, sous quelque prétexte ou de quelque manière que ce soit. Les États-Unis ont dit qu’il existait le « génocide » et le « travail forcé » au Xinjiang pour nous discréditer, ce qui ne peut que faire rire le peuple chinois. Les accusations portées par la partie américaine contre la Chine sur d’autres questions relatives aux droits de l’homme sont encore plus contraires à la réalité et totalement indéfendables.
Je tiens à réitérer que les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de Beijing 2022 seront la scène pour les athlètes de sports d’hiver du monde entier, et c’est eux qui sont les acteurs principaux. La politisation du sport est contraire à l’esprit olympique et porte atteinte aux intérêts des athlètes de tous les pays. La Chine est fermement convaincue que, sous la direction de l’esprit olympique et avec les efforts collectifs de toutes les parties, nous serons en mesure de présenter au monde une édition des Jeux Olympiques simplifiée, sûre et splendide et de promouvoir conjointement le développement sain de la cause sportive internationale.
Agence de presse Xinhua : Selon des reportages, le Président russe Vladimir Poutine a hautement apprécié les relations russo-chinoises lors d’une réunion élargie du Collège du Ministère russe des Affaires étrangères le 18 novembre, soulignant que le partenariat de coordination stratégique global Russie-Chine est un modèle de coordination efficace entre les pays au 21e siècle. Selon lui, bien que tous les pays ne soient pas heureux face au développement sans entrave des relations russo-chinoises, la Russie continuera de renforcer la coopération avec la Chine dans les domaines politique et économique, d’approfondir la coordination internationale et de faire face ensemble aux tentatives de division et de cloisonnement. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Zhao Lijian : La déclaration positive du Président Poutine sur les relations sino-russes reflète une fois de plus la grande importance que la partie russe, en particulier le Président Poutine lui-même, accorde au développement des relations avec la Chine, et prouve une fois de plus que les deux pays sont l’un pour l’autre la priorité diplomatique. La Chine l’apprécie hautement.
Dans la déclaration commune faite conjointement par les deux Chefs d’État à l’occasion du 20e anniversaire de la signature du Traité de bon voisinage et de coopération d’amitié sino-russe en juin dernier, les deux parties ont clairement réitéré que la Russie avait besoin d’une Chine prospère et stable, et que la Chine avait besoin d’une Russie forte et réussie. Les relations sino-russes ont été, sont et seront fondées sur les principes de traitement d’égal à égal, de confiance mutuelle de haut degré et de sauvegarde des intérêts vitaux de part et d’autre.
Je voudrais souligner que la Chine et la Russie sont des voisins inséparables et de véritables partenaires qui peuvent résister à toute épreuve, et que le développement d’un partenariat de coordination stratégique de haut niveau entre les deux pays est un choix stratégique à long terme fait sur la base des conditions nationales respectives. Nous ne cherchons pas de « petits clans » qui font des alliances au détriment d’autrui, et ne nous laisserons pas influencés par les tentatives de division d’autrui. Nous sommes prêts à continuer d’observer scrupuleusement le consensus de « soutien réciproque et ferme dans quatre domaines », à avancer avec détermination dans la direction tracée par les deux Chefs d’État, à enrichir et à élargir continuellement les connotations stratégiques des relations sino-russes dans la nouvelle ère, à travailler main dans la main pour construire un nouveau type de relations entre grands pays qui transcendent les différences idéologiques, historiques et culturelles, et à promouvoir la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité.
Macao Monthly : Selon des reportages, la Commission de sûreté et de sécurité nucléaires (NSSC) de la République de Corée a récemment exprimé ses regrets à l’égard du rapport d’évaluation de l’impact radiologique publié par la Compagnie d’électricité de Tokyo (TEPCO) du Japon sur le plan de rejet en mer de l’eau contaminée nucléaire de Fukushima. En estimant que le rapport ne fournissait pas d’explication complète sur le caractère inévitable du plan de rejet en mer, la NSSC a déclaré avoir déjà entamé des études supplémentaires sur la pertinence de ce rapport avec l’Institut de sûreté nucléaire de la République de Corée (KINS). Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Zhao Lijian : J’ai noté les reportages concernés. Le rejet en mer de l’eau contaminée nucléaire de Fukushima est-il vraiment inévitable ou s’agit-il d’une décision obstinée du Japon motivée par ses intérêts égoïstes ? Si l’eau contaminée par le nucléaire est vraiment inoffensive, alors pourquoi le Japon ne la rejette-t-il pas dans les lacs domestiques du pays ? Je voudrais demander à la partie japonaise de répondre à ces questions.
En fait, depuis que le gouvernement japonais a pris unilatéralement la décision de rejeter en mer l’eau contaminée de la centrale nucléaire de Fukushima en avril dernier, les doutes et oppositions de la part des pays riverains du Pacifique et de la population japonaise à cet égard n’ont pas cessé. Cependant, la partie japonaise n’a jamais donné d’explication convaincante sur la rationalité, la nécessité, la scientificité et la sécurité de sa décision de déverser l’eau contaminée dans la mer. Le rapport d’évaluation de l’impact radiologique n’a été publié par le Japon que sept mois après la décision de rejet en mer. Cela montre davantage que la prise de décision à l’époque manque de scientificité et de rigueur. Au cours des sept derniers mois, la partie japonaise a toujours fait la sourde oreille aux préoccupations et aux revendications légitimes de la communauté internationale. Ce que la communauté internationale a vu, c’est la falsification des données et la dissimulation de la vérité répétées ainsi que la gestion chaotique de l’entreprise japonaise chargée du traitement de l’eau contaminée nucléaire de Fukushima, les scandales révélés à plusieurs reprises par les médias japonais concernant les fuites radioactives sur le site de la centrale nucléaire de Fukushima, et la réglementation insuffisante du gouvernement japonais.
Je tiens à réitérer que le traitement de l’eau contaminée de la centrale nucléaire de Fukushima n’est en aucun cas une simple affaire intérieure du Japon, et qu’il doit être géré avec la plus grande prudence et sous une surveillance stricte. Le Japon doit sérieusement répondre à l’appel de la communauté internationale, des pays voisins et de son propre peuple, révoquer sa décision erronée et remplir les obligations internationales qui lui incombent. Il ne doit pas laisser le « cygne noir » de la fuite nucléaire, qui a déjà causé de gros dégâts, se transformer en « rhinocéros gris » débridé de la contamination nucléaire.
Phoenix TV : Le gouvernement lituanien a approuvé l’établissement par les autorités taiwanaises du soi-disant « Bureau de représentation de Taiwan en Lituanie ». Nous avons vu une déclaration faite par un porte-parole du Ministère des Affaires étrangères hier soir pour exprimer une forte protestation là-dessus. Quelles mesures la Chine prendra-t-elle en réponse ?
Zhao Lijian : Le gouvernement lituanien, au mépris de la forte opposition et de la dissuasion répétée de la partie chinoise, a approuvé l’établissement par les autorités taiwanaises du soi-disant « Bureau de représentation de Taiwan en Lituanie ». Cet acte visant à créer « une Chine, un Taiwan » dans le monde viole de manière flagrante le principe d’une seule Chine, renonce à l’engagement politique pris par la Lituanie dans le Communiqué sur l’établissement des relations diplomatiques avec la République populaire de Chine, porte atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Chine, et s’immisce grossièrement dans les affaires intérieures de la Chine. La nature de cet acte est extrêmement ignoble. Le gouvernement chinois y exprime sa forte protestation et sa ferme opposition, et prendra toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays. Toutes les conséquences qui en découlent seront à la charge de la partie lituanienne.
Il n’y a qu’une seule Chine dans le monde, Taiwan fait partie intégrante du territoire chinois, et le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul gouvernement légitime représentant l’ensemble de la Chine. Nous exigeons que la Lituanie corrige immédiatement sa décision erronée. Nous avertissons également les autorités taiwanaises que leur tentative de rechercher l’« indépendance de Taiwan » en s’appuyant sur des forces étrangères est mal calculée et vouée à l’échec.
Quant aux mesures nécessaires que prendra la Chine, vous pouvez attendre et voir. La partie lituanienne devra assumer toutes les conséquences de ses propres erreurs.
MASTV : La 23e réunion du mécanisme de travail pour les consultations et la coordination sur les affaires frontalières entre la Chine et l’Inde s’est tenue le 18 novembre. Pourriez-vous présenter davantage d’informations ?
Zhao Lijian : Le 18 novembre, le Directeur général du Département des Affaires frontalières et maritimes du Ministère des Affaires étrangères Hong Liang et le Secrétaire adjoint de la Division de l’Asie de l’Est du Ministère indien des Affaires étrangères Naveen Srivastava ont coprésidé par liaison vidéo la 23e réunion du mécanisme de travail pour les consultations et la coordination sur les affaires frontalières entre la Chine et l’Inde. Des représentants des départements des affaires étrangères, de la défense et de l’immigration des deux pays ont participé à la réunion.
Les deux parties ont déclaré qu’à la lumière de l’esprit du consensus atteint par les Ministres des Affaires étrangères des deux pays lors de leur rencontre à Douchanbé, elles poursuivraient leurs efforts pour contribuer à apaiser davantage la situation frontière et s’efforceraient de passer d’une réponse d’urgence à une gestion et un contrôle normalisés dès que possible. Elles ont eu un échange de vues franc et approfondi sur la situation récente dans les zones frontalières entre la Chine et l’Inde, et ont convenu de consolider les acquis existants du désengagement et de respecter strictement les accords signés et le consensus concerné atteint entre les deux parties, afin d’éviter toute flambée de la situation sur le terrain. Les deux parties sont d’accord pour maintenir le dialogue et la communication par les voies diplomatique et militaire, préparer activement le 14e cycle de pourparlers au niveau de commandant du corps d’armée, et déployer des efforts pour résoudre les problèmes persistants dans la partie ouest de la frontière entre la Chine et l’Inde.
PTI : Concernant la réunion d’hier, la Chine et l’Inde sont-elles parvenues à un consensus sur le prochain cycle de pourparlers au niveau de commandant du corps d’armée ?
Zhao Lijian : Je viens de présenter la situation concernée et je n’ai pas d’autres informations à vous fournir.
China Review News : Selon des reportages, hier, la cérémonie de dévoilement des noms des deux bébés pandas géants jumeaux, qui sont prêtés à la France par la Chine, a eu lieu à Beauval, en France. Pourriez-vous nous en fournir plus d’informations ?
Zhao Lijian : En août dernier, le panda géant prêté à la France par la Chine « Huan Huan » a donné naissance avec succès à des jumelles. Le 18 novembre, la cérémonie de dévoilement des noms des deux bébés pandas a eu lieu au ZooParc de Beauval, en France. La championne olympique chinoise de plongeon Zhang Jiaqi et le joueur de football français Kylian Mbappé ont ensemble dévoilé les noms. Plus de 1 000 personnes, dont des diplomates de l’Ambassade de Chine en France et du Ministère français des Affaires étrangères, ont participé à l’événement.
De ces deux pandas, l’un est nommé « Huan Lili ». « Huan » est inspiré du nom de sa mère « Huan Huan », alors « Lili » signifie « Paris ». « Yuan Dudu » est le nom de l’autre panda. « Yuan » est inspiré du nom de son père « Yuan Zai », alors « Dudu » signifie « Chengdu ». Le nom de famille des deux bébés pandas a été décidé respectivement d’après celui de la mère et du père. Leurs noms représentent le souhait et les attentes des peuples des deux pays pour le développement de l’amitié sino-française. Nous sommes convaincus que la Chine et la France continueront de jouer ensemble un rôle pionnier dans la cause de la conservation mondiale de la biodiversité et d’apporter une plus grande contribution à la construction conjointe d’un avenir partagé pour toutes les vies sur la Terre.
« Bing Dundun », une des mascottes des Jeux Olympiques d’hiver de Beijing 2022, est également un panda géant mignon. Nous souhaitons à « Huan Lili » et à « Yuan Dudu » une enfance saine et heureuse et espérons qu’elles apporteront plus de joie et de bonheur aux Jeux Olympiques d’été de Paris 2024.
Beijing Daily : Un séminaire international sur la signification de la résolution 2758 de l’Assemblée générale des Nations Unies s’est tenu hier. Pouvez-vous nous donner plus de détails à ce sujet ?
Zhao Lijian : Lors de ce séminaire, les experts chinois et étrangers ont convenu que la résolution 2758 de l’Assemblée générale des Nations Unies avait confirmé que le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul gouvernement légitime représentant la Chine dans son intégralité, y compris Taiwan, sur la scène internationale, et que le principe d’une seule Chine est une norme fondamentale régissant les relations internationales. Ce principe est généralement reconnu par la communauté internationale et ne peut être remis en cause.
Il n’y a qu’une Chine dans le monde, et Taiwan fait partie intégrante du territoire chinois. Cela possède non seulement une solide base factuelle et juridique, mais a également été confirmé dans une série de documents juridiques, notamment la Déclaration du Caire et la Déclaration de Potsdam. La résolution 2758 de l’Assemblée générale des Nations Unies a résolu la question du droit de représentation de la Chine intégrale, en indiquant clairement que le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul gouvernement légitime représentant la Chine dans son intégralité, y compris Taiwan. Cette résolution a non seulement décidé de « rétablir la République populaire de Chine dans tous ses droits et de reconnaître les représentants de son gouvernement comme les seuls représentants légitimes de la Chine à l’Organisation des Nations Unies (ONU) », et a aussi expulsé « les représentants de Tchang Kaï-chek », prétendant représenter toute la Chine, y compris Taiwan, du « siège qu’ils occupent illégalement à l’ONU et dans tous les organismes qui s’y rattachent. »
Si nous regardons l’historique de l’adoption de la résolution 2758, nous constaterons que la soi-disant représentation des autorités de Taiwan dans la communauté internationale a longtemps été niée en bloc. Les États-Unis et quelques autres pays ont promu le soi-disant projet de « double représentation » dans la tentative de conserver le siège des autorités de Taiwan à l’ONU et de créer « deux Chine », ce qui s’est soldé par un échec.
À l’heure actuelle, les États-Unis et les autorités de Taiwan ont déformé de manière malveillante la résolution 2758 de l’Assemblée générale des Nations Unies, ont répandu de faux arguments sur la question du soi-disant droit de représentation de Taiwan à l’ONU, et ont soulevé intentionnellement une question qui a été réglée depuis longtemps par la communauté internationale. De tels actes n’ont aucune base légale et vont à l’encontre du consensus international. Les faits historiques et juridiques que Taiwan fait partie de la Chine et que les deux rives du Détroit de Taiwan appartiennent à une seule et même Chine ne pourront jamais être modifiés par quiconque ou par quelque force que ce soit. 180 pays dans le monde reconnaissent et soutiennent le principe d’une seule Chine, tandis que la réunification de la Chine est une tendance principale. Face à une telle situation générale, les manipulations politiques et les intentions malveillantes de certaines forces ne peuvent que se solder par un échec humiliant.
CNA : Pour le Sommet commémorant le 30e anniversaire de l’établissement des relations de dialogue entre la Chine et l’ASEAN qui se tiendra prochainement, quelles sont les attentes de la Chine en matière de discussions sur la question de la Mer de Chine méridionale et de consultations sur le « Code de conduite en Mer de Chine méridionale » ? Deuxième question, un récent reportage a cité des sources selon lesquelles un diplomate chinois avait travaillé auprès des pays de l’ASEAN pour les persuader de permettre au chef militaire du Myanmar de participer au sommet la semaine prochaine, mais cela avait fait l’objet de l’opposition de pays de l’ASEAN. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Zhao Lijian : Concernant votre première question, je viens de présenter les attentes de la Chine pour le Sommet commémorant le 30e anniversaire de l’établissement des relations de dialogue entre la Chine et l’ASEAN. Plus concrètement, la Chine et l’ASEAN maintiennent une communication diplomatique et la situation actuelle en Mer de Chine méridionale est généralement calme.
Concernant votre deuxième question, l’Envoyé spécial du Ministère des Affaires étrangères pour les affaires asiatiques Sun Guoxiang s’est récemment rendu en visite au Myanmar et dans d’autres pays de l’ASEAN. Le Myanmar est un membre important de la famille de l’ASEAN. La Chine soutient activement la coopération entre le Myanmar et l’ASEAN pour mettre en œuvre le « consensus en cinq points » de l’ASEAN concernant le Myanmar. Cette année marque le 30e anniversaire de l’établissement des relations de dialogue entre la Chine et l’ASEAN. Les deux parties espèrent profiter de ce sommet commémoratif pour promouvoir conjointement un plus grand développement des relations entre elles.
RCI : Le 17 novembre, le Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a publié deux rapports sur la question nucléaire iranienne, présentant la mise en œuvre par l’Iran de ses engagements liés au nucléaire dans le cadre du Plan d’action global commun (PAGC-JCPOA) et les derniers développements des garanties et de la surveillance de l’AIEA sur les activités nucléaires de l’Iran, et a déclaré qu’il visiterait l’Iran sur invitation. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Zhao Lijian : J’ai noté les rapports concernés. La Chine espère que sur la base du respect mutuel, l’AIEA et l’Iran pourront résoudre adéquatement leurs divergences sur la surveillance et la vérification par le dialogue et les consultations. Nous appelons également toutes les parties concernées à jouer un rôle constructif à cet égard.
La Chine estime toujours que le maintien et la mise en œuvre du PAGC-JCPOA sont le seul moyen efficace de résoudre la question nucléaire iranienne. Toutes les parties devront intensifier leurs efforts diplomatiques et prendre des actions concrètes pour promouvoir la relance sans heurt des négociations sur la reprise des engagements dans le cadre du PAGC-JCPOA et obtenir des résultats positifs. Nous espérons également que les parties concernées garderont à l’esprit l’intérêt général, maintiendront une retenue rationnelle et éviteront d’interférer dans les efforts diplomatiques visant à faire avancer les pourparlers sur le nucléaire iranien.
Bloomberg : Selon South China Morning Post, à partir de la première semaine de décembre, les voyageurs en provenance de Hong Kong seront autorisés à entrer dans la partie continentale de la Chine sans quarantaine. Le Ministère des Affaires étrangères peut-il le confirmer ? Y a-t-il de nouvelles informations sur les voyages transfrontaliers ?
Zhao Lijian : Je ne suis pas au courant de la situation que vous avez mentionnée. Je peux vous donner une réponse après avoir vérifié avec mes collègues.
Kyodo News : Quel responsable du Myanmar participera, sur l’invitation de la Chine, au Sommet commémorant le 30e anniversaire de l’établissement des relations de dialogue entre la Chine et l’ASEAN ?
Zhao Lijian : Vous avez posé une bonne question. La Chine et le Myanmar maintiennent la communication. Et s’il y a des nouvelles, nous les publierons à temps.