Agence de Presse Xinhua : Le président kirghize Sadyr Zhaparov a parlé de sa compréhension du Parti communiste chinois (PCC) dans une récente interview. Il a déclaré : « si un parti politique poursuit des objectifs désintéressés et se bat pour l’intérêt commun, la prospérité et le bien-être du peuple, ce parti aura toujours le soutien du peuple. » Le président a également fait l’éloge des réalisations des relations bilatérales entre la Chine et le Kirghizistan au cours des 30 ans de l’établissement des relations diplomatiques. Il a également exprimé sa volonté de renforcer la coopération avec la Chine dans des domaines tels que le développement vert, l’innovation et l’économie numérique. Quelle est la réponse de la Chine à la déclaration du président Sadyr Zhaparov ?
Mao Ning : Vous avez mentionné que le président Zhaparov a déclaré dans une interview que le peuple soutiendra toujours le parti qui travaille pour son bien-être, ce qui est vrai. Un sondage réalisé par l’université de Harvard aux États-Unis, qui dure plus de dix ans, montre que le taux de satisfaction de la population chinoise à l’égard du parti et du gouvernement a dépassé 90 % pendant dix années consécutives. Un rapport publié par Edelman, la plus grande société de conseil en relations publiques au monde, a montré que l’année dernière, la confiance du public chinois dans le gouvernement était de 91 %, la plus élevée au monde pour la deuxième année consécutive. Cela confirme pleinement le jugement du président Zhaparov. La raison pour laquelle le Parti communiste chinois est aimé et soutenu par le peuple est précisément parce qu’il a toujours placé le peuple au centre de son action et qu’il est déterminé à travailler pour le bonheur du peuple et le renouveau de la nation.
J’ai également noté qu’au cours de l’interview, le président Zhaparov a mentionné la coopération Chine-Kirghizistan dans le cadre de « la Ceinture et la Route » et a fait l’éloge de l’initiative « la Ceinture et la Route » proposée par le président Xi Jinping. Je peux vous dire que la coopération entre la Chine et le Kirghizistan dans le cadre de « la Ceinture et la Route » a obtenu de nombreux résultats importants. L’autoroute Chine-Kirghizistan-Ouzbékistan, la deuxième autoroute Nord-Sud et des projets de connectivité ont stimulé le développement économique du Kirghizistan et sont devenus des routes de prospérité, d’aisance et de bonheur pour la population kirghize.
La Chine partage pleinement l’évaluation du président Zhaparov sur les relations entre la Chine et le Kirghizistan. La Chine et le Kirghizistan sont de véritables bons voisins, de bons amis, de bons partenaires et de bons frères. Depuis 30 ans de l’établissement des relations diplomatiques, la Chine et le Kirghizistan font de nouvelles percées dans leurs relations bilatérales, bénéficient d’une coopération pratique productive et renforcent leur amitié traditionnelle selon les principes de respect mutuel, de bon voisinage, d’amitié, d’assistance mutuelle et de coopération gagnant-gagnant. Nous sommes heureux de constater que sous la direction du président Zhaparov, le Kirghizistan a connu la stabilité politique, le développement économique et la prospérité sociale. La Chine est prête à travailler avec le Kirghizistan pour échanger des expériences sur la gouvernance de l’État, exploiter davantage le potentiel de coopération, favoriser de nouveaux points forts de la coopération, avancer main dans la main sur la voie du développement commun, et créer un avenir encore meilleur pour les relations Chine-Kirghizistan.
Bloomberg : La première question est que l’ambassadeur de Chine en Australie Xiao Qian a déclaré hier dans son interview télévisée accordée à ABC d’Australie qu’il accueillerait favorablement une rencontre entre les dirigeants chinois et australiens « dans de bonnes conditions ». Le ministère des Affaires étrangères pourrait-elle préciser « ces bonnes conditions » ? Ma deuxième question, l’ambassadeur a déclaré également que le PCC bénéficie d’un large soutien en Chine. Quelle est la mesure qui permet de le démontrer ?
Mao Ning : En ce qui concerne votre première question, le développement sain et régulier des relations entre la Chine et l’Australie est dans l’intérêt commun des deux pays et des deux peuples et favorise la paix, la stabilité, le développement et la prospérité de la région Asie-Pacifique. La Chine est prête à suivre le principe de respect mutuel et de bénéfice mutuel et à travailler avec l’Australie pour faire progresser régulièrement les relations bilatérales sur la voie du partenariat stratégique global et apporter des avantages aux deux peuples. Quant à la rencontre entre les dirigeants des deux pays, je n’ai aucune information à fournir.
En ce qui concerne votre deuxième question, dans ma réponse à la première question, j’ai mentionné certains sondages menés par des institutions en Occident, qui ont révélé que plus de 90 % des Chinois sont satisfaits du Parti et de leur gouvernement. En 2021, 91 % des Chinois ont déclaré avoir confiance en leur gouvernement, ce qui est très rare dans le monde et montre pleinement que le PCC bénéficie d‘un large soutien du peuple chinois.
Kyodo News : Le gouvernement japonais organisera des funérailles nationales pour l’ancien Premier ministre Shinzo Abe le 27 septembre. La Chine enverra-t-elle un représentant pour assister à ces funérailles ? Si oui, qui est le représentant ?
Mao Ning : Je n’ai aucune information à fournir concernant votre question.
AFP : Il s’agit en fait d’une question complémentaire à celle que le journaliste de Bloomberg vient de poser. Le Premier ministre australien Anthony Albanese a déclaré aujourd’hui qu’il « accueillerait » favorablement la rencontre avec les dirigeants chinois. Quel est le commentaire de la partie chinoise à ce sujet ? La rencontre entre les dirigeants des deux pays est-elle possible dans les prochains mois ?
Mao Ning : La Chine attache de l’importance à ses relations avec l’Australie et est prête à travailler avec la partie australienne pour faire progresser régulièrement les relations bilatérales sur la voie du partenariat stratégique global. En ce qui concerne la question spécifique que vous avez mentionnée, je n’ai aucune information à fournir.
AFP : L’ambassadeur russe en Chine vient d’annoncer que le président russe Poutine rencontrera le dirigeant chinois lors du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Samarcande. Pouvez-vous le confirmer ?
Mao Ning : Les chefs d’État chinois et russe entretiennent des échanges étroits par divers moyens. En ce qui concerne la question spécifique que vous avez soulevée, je n’ai aucune information à fournir pour le moment.
Beijing Youth Daily : Le ministère américain de la Défense a publié un nouveau document sur la politique spatiale qui reconnaît l’espace comme un « domaine prioritaire de la puissance militaire nationale américaine » et prétend renforcer les capacités spatiales des États-Unis pour se défendre contre « les actes hostiles ». Cette politique spatiale indique également que les États-Unis vont intensifier leur coopération militaire avec leurs alliés afin de promouvoir conjointement « le code de conduite pour des activités spatiales responsables » et de fournir un avantage stratégique durable aux États-Unis et à leurs alliés. Quel est votre commentaire à ce sujet ?
Mao Ning : Depuis longtemps, les États-Unis définissent ouvertement l’espace extra-atmosphérique comme une « frontière de combat », créent une force spatiale et un commandement de l’espace extra-atmosphérique, développent et déploient des armes offensives basées dans l’espace, effectuent des exercices militaires offensifs et défensifs ainsi que des tests technologiques, et renforcent la coopération militaire avec les pays alliés, exacerbant ainsi le risque d’erreur de jugement et de conflit militaire. Les États-Unis résistent également passivement à l’initiative russo-chinoise sur la prévention d’une course aux armements dans l’espace et entravent le processus de négociation d’un instrument juridique sur la prévention d’une course aux armements dans l’espace. En 2017, l’opposition exclusive des États-Unis a conduit à l’échec de la formulation d’un rapport du groupe d’experts gouvernementaux des Nations Unies sur la prévention d’une course aux armements dans l’espace.
La nouvelle version du document de politique spatiale publié par le ministère américain de la Défense fait de l’espace extra-atmosphérique une zone prioritaire pour les forces militaires nationales en intensifiant encore la tendance à l’arsenalisation et à la militarisation de l’espace extra-atmosphérique, ce qui constitue un défi majeur pour la paix et la sécurité de l’espace extra-atmosphérique et une violation flagrante du consensus international sur l’utilisation pacifique de l’espace extra-atmosphérique. Cela révèle pleinement l’ambition des États-Unis d’étendre leurs préparatifs militaires dans l’espace extra-atmosphérique et de dominer celui-ci. La partie américaine n’est pas qualifiée pour parler du soi-disant « le code de conduite pour des activités spatiales responsables ».
Les États-Unis devraient respecter les préoccupations générales de la communauté internationale, cesser immédiatement leurs actions négatives qui compromettent la sécurité de l’espace et assumer la responsabilité qui leur incombe en s’abstenant de faire obstacle à la négociation d’un instrument juridique sur la prévention d’une course aux armements dans l’espace.
Shenzhen TV : Nous avons noté que le projet de base d’intégration BASF (Guangdong) investi par le groupe allemand BASF à Zhanjiang, Guangdong, a tenu hier une cérémonie pour la construction complète et la mise en service de la première unité. Quel est votre commentaire à ce sujet ?
Mao Ning : Hier, une cérémonie a été organisée par BASF pour inaugurer son site de Zhanjiang dans le Guangdong. Le membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC et vice-premier ministre du Conseil d’État Han Zheng a assisté à la cérémonie. Avec un investissement total d’environ 10 milliards d’euros, le site est le plus grand projet d’investissement unique d’une entreprise allemande en Chine. L’inauguration du projet revêt une grande importance pour l’approfondissement de la coopération entre la Chine et l’Allemagne en matière de commerce et d’investissement, la réponse conjointe à l’impact négatif du COVID-19 et le maintien de la sécurité et de la stabilité de la chaîne industrielle et d’approvisionnement de l’industrie pétrochimique mondiale.
La croissance continue des investissements allemands en Chine depuis le début de l’année prouve que les entreprises allemandes sont optimistes quant aux perspectives économiques et à l’environnement commercial de la Chine et qu’elles ont pleinement confiance dans leurs investissements et leurs activités en Chine.
La Chine est prête à travailler avec tous les pays pour renforcer la coopération en matière d’économie, de commerce et d’investissement et construire conjointement une économie mondiale ouverte.
The Paper : Le porte-parole adjoint du Département d’État américain Vedant Patel a déclaré lors d’une conférence de presse le 6 septembre que les dernières ventes d’armes des États-Unis à Taïwan sont destinées à des fins défensives et que la Chine n’a aucune raison de réagir. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
Mao Ning : La position de la Chine contre les liens militaires entre les États-Unis et Taïwan et les ventes d’armes américaines à Taïwan est constante et claire. Taïwan est une province de la Chine, alors quel est l’intérêt de la « défense » ? Les ventes militaires américaines à Taïwan violent les engagements politiques pris dans les trois communiqués conjoints sino-américains, en particulier le « communiqué du 17 août », soutiennent et approuvent « l’indépendance de Taïwan » et créent de nouvelles tensions dans le détroit de Taïwan. Les États-Unis devraient respecter le principe d’une seule Chine et les dispositions des trois communiqués conjoints sino-américains et cesser « de contenir la Chine en utilisant Taïwan ». La Chine répondra résolument aux actes qui portent atteinte à la souveraineté ainsi qu’à la sécurité de la Chine et interfèrent dans ses affaires intérieures.
Hubei Media Group : Nous avons noté que le tremblement de terre qui a récemment frappé le comté de Luding, dans la préfecture autonome tibétaine de Ganzi, dans la province du Sichuan, a attiré l’attention internationale et que de nombreux pays ont exprimé leurs condoléances à la Chine. Quel est le commentaire du ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?
Mao Ning : Depuis le déclenchement du tremblement de terre qui a frappé Luding, dans le Sichuan, le 5 septembre, de nombreux pays, dont la Russie, expriment leurs condoléances à la Chine par divers moyens, et sont prêts à offrir leur soutien et leur assistance pour les secours de la Chine et le combat contre le tremblement de terre. Nous éprouvons une appréciation sincère pour cela.
Le gouvernement chinois déploie tous ses efforts pour les secours et le combat contre le tremblement de terre. Des équipes spécialisées dans différents types de sauvetage se sont précipitées sur les sites dans les meilleurs délais. Les opérations battent leur plein pour rechercher les disparus, sauver et soigner les blessés, fournir un abri adéquat aux personnes touchées et restaurer d’urgence les infrastructures dans les zones touchées par ce tremblement de terre. Nous avons confiance en notre capacité à surmonter la catastrophe et à reconstruire les belles maisons pour la population des zones touchées.