China Daily : Hier, le ministère des Affaires étrangères a annoncé que le président Xi Jinping se rendrait en Ouzbékistan pour assister au sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai et effectuer des visites d’État au Kazakhstan et en Ouzbékistan. Veuillez nous présenter brièvement le contexte de la visite, les considérations concernées et les attentes de la Chine à l’égard de la visite.
Mao Ning : Cette visite est l’activité diplomatique la plus importante du chef d’État de la partie chinoise à la veille du XXe Congrès du Parti communiste chinois (PCC). Elle reflète pleinement la grande importance que la Chine attache à l’Organisation de coopération de Shanghai et aux relations Chine-Kazakhstan et Chine-Ouzbékistan.
Dans le contexte des changements profonds de la situation internationale et de la récurrence de l’épidémie du COVID-19, le rôle de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) dans le maintien de la sécurité, de la stabilité régionales ainsi que dans la promotion du développement et de la prospérité de tous les pays s’est accentué plus. Lors du prochain Sommet de l’OCS, le président Xi Jinping et les autres dirigeants des pays participants, se concentreront sur un échange de vues approfondi sur la coopération globale dans le cadre de l’OCS et sur les grandes questions internationales et régionales, afin d’établir un nouveau consensus et d’écrire un nouveau chapitre de la coopération. Nous sommes convaincus que l’OCS continuera à promouvoir et développer « l’esprit de Shanghai », sans oublier l’intention initiale et en allant de l’avant réaliser de plus grands progrès dans la troisième décennie de développement et apporter de plus grandes contributions à la cause de la paix et du développement dans le monde et dans la région.
Le Kazakhstan et l’Ouzbékistan sont tous les deux des voisins amicaux et des partenaires stratégiques globaux de la Chine, et ils sont également des pays importants le long de « la Ceinture et la Route ». Au cours des 30 dernières années de l’établissement des relations diplomatiques de la Chine avec le Kazakhstan et l’Ouzbékistan, ces pays adhèrent toujours aux principes de respect mutuel, de bon voisinage, de soutien mutuel, de bénéfice mutuel et de coopération gagnant-gagnant, et ont continuellement promu leurs relations vers de nouvelles réalisations et un nouveau niveau. La visite d’État du président Xi Jinping au Kazakhstan et en Ouzbékistan marque une nouvelle étape dans le développement des relations Chine-Kazakhstan et Chine-Ouzbékistan.
Au cours de la visite, le président Xi Jinping s’entretiendra respectivement avec le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokayev, et le président de l’Ouzbékistan, Shavkat Mirziyoyev, pour échanger des vues approfondies sur les relations bilatérales, la coopération dans divers domaines et les questions internationales et régionales d’intérêt commun. Nous sommes convaincus que cette visite permettrait de tracer un nouveau plan, de définir de nouveaux objectifs et de donner un nouvel élan au développement des relations Chine-Kazakhstan et Chine-Ouzbékistan.
AFP : Concernant la visite d’État du président Xi Jinping au Kazakhstan et en Ouzbékistan, le président Xi Jinping rencontrera-t-il le président Vladimir Poutine ou le Premier ministre Narendra Modi ?
Mao Ning : La diplomatie du chef d’État est la garantie politique la plus importante pour la stabilité et le progrès des relations Chine-Russie. Depuis longtemps, les chefs d’État de la Chine et de la Russie maintiennent des contacts étroits et une communication stratégique par divers moyens, permettant aux relations entre les deux pays de toujours maintenir la bonne direction de développement. En ce qui concerne la question spécifique que vous avez mentionnée, je n’ai aucune nouvelle à annoncer pour le moment. S’il y en a, nous les publierons en temps voulu.
The Paper : Nous notons qu’hier, la Chine et le Japon ont organisé conjointement un séminaire sur le 50e anniversaire de la normalisation des relations diplomatiques. Pouvez-vous donner plus d’informations à ce sujet ?
Mao Ning : Le 12 septembre, un séminaire commémorant le 50e anniversaire de la normalisation des relations diplomatiques entre la Chine et le Japon s’est tenu en ligne et hors ligne. Le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi et le ministre des Affaires étrangères japonais Yoshimasa Hayashi ont respectivement prononcé des discours vidéo lors de cet événement, auquel ont participé des représentants des deux pays.
Dans son discours, le conseiller d’État Wang Yi a souligné qu’à l’occasion d’entamer le prochain voyage de 50 ans, la Chine et le Japon devraient passer en revue l’intention initiale de l’établissement des relations diplomatiques, tirer les leçons de l’expérience historique, promouvoir le développement sain et stable des relations sino-japonaises sur la bonne voie, et donner une nouvelle connotation et un nouvel élan aux relations sino-japonaises.
Wang Yi a également proposé cinq points sur l’établissement des relations sino-japonaises répondant aux exigences de la nouvelle ère : premièrement, respecter nos promesses et maintenir le fondement politique des relations sino-japonaises; deuxièmement, se concentrer sur la situation globale et saisir la bonne direction de développement; troisièmement, approfondir la coopération et atteindre un niveau plus élevé de bénéfice mutuel et de situation gagnant-gagnant; quatrièmement, renforcer l’orientation et façonner une perception mutuelle positive et amicale; cinquièmement, suivre la tendance générale et pratiquer un véritable multilatéralisme.
Les cinq points proposés par le conseiller d’État Wang Yi ont reflété l’importance que la Chine attache aux relations sino-japonaises et l’attente de la Chine à l’égard des relations sino-japonaises. Ils ont également indiqué la direction du développement futur des relations entre les deux pays, suscitant des réactions enthousiastes de tous les milieux des deux pays. Dans la perspective des 50 prochaines années de relations sino-japonaises, la Chine est prête à travailler avec la partie japonaise pour promouvoir des résultats positifs continus dans les relations sino-japonaises, au bénéfice des deux peuples, et pour contribuer davantage au développement pacifique de la région et du monde.
Hubei Media Group : Le 9 septembre, la réunion consultative des États parties à la Convention sur les armes biologiques (CIAB) s’est clôturée à Genève. La Chine peut-elle présenter la situation sur la réunion ? Quel est le commentaire de la Chine sur la réunion ?
Mao Ning : À la demande de la Russie, les États parties à la Convention sur les armes biologiques (CIAB) ont tenu une réunion consultative à Genève du 5 au 9 septembre. Le thème de la réunion est l’examen de la question du respect des dispositions par les États-Unis. Un large éventail d’États parties ont attaché une grande importance à cette réunion et y ont largement participé.
Nous notons que la Russie a présenté une série de documents probants lors de la réunion, accusant les États-Unis de violer la Convention sur les armes biologiques par ses activités militaires biologiques, ce à quoi les États-Unis ont répondu. Lors de la réunion, d’autres États parties, dont la Chine, ont soulevé un certain nombre de questions nécessitant des éclaircissements de la part de la partie américaine et ont préconisé la reprise des négociations sur un protocole de vérification de la Convention dès que possible, afin d’assurer fondamentalement la mise en œuvre effective de la Convention. Malheureusement, la partie américaine n’a pas fourni de réponse adéquate et efficace aux accusations et questions ci-dessus, et n’a pas répondu aux préoccupations des États parties. L’étape suivante consistera pour les États parties à étudier davantage les questions liées au respect de la Convention des États-Unis et à les traiter.
La communauté internationale s’inquiétait depuis longtemps du fait que les États-Unis étaient le pays ayant le plus d’activités biomilitaires au monde et le seul pays qui avait refusé de négocier un protocole de vérification de la Convention sur les armes biologiques.. La Chine est favorable à la poursuite de l’examen de la question du respect des dispositions par les États-Unis d’une manière objective et impartiale, conformément aux dispositions de la Convention. Nous exhortons également à nouveau les États-Unis à fournir une clarification complète de leurs activités biomilitaires, à cesser leur obstruction exclusive à la reprise des négociations sur le protocole de vérification et à donner à la communauté internationale une explication responsable.
24kz : Ma question est sur la visite du président Xi Jinping au Kazakhstan. Quels sont les principaux objectifs de cette visite et quelle est sa signification pour les relations entre les deux pays et leur développement futur ?
Mao Ning : Nous publierons des informations sur la prochaine visite d’État du président Xi Jinping au Kazakhstan en temps voulu, vous pouvez donc le suivre.
Beijing Youth Daily : Selon les rapports, le 9 septembre, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique ( l’AIEA ), Rafael Mariano Grossi, a présenté un rapport au Conseil des gouverneurs de l’Agence sur la question des garanties coopératives sur les sous-marins nucléaires entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie, indiquant que l’Agence avait tenu des consultations techniques avec les trois pays sur les questions concernées et que le directeur général invitait les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie à rester en contact avec l’Agence à cet égard. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
Mao Ning : La Chine a pris note du rapport récemment publié par le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique sur les questions liées à la coopération entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie en matière de sous-marins nucléaires. Nous pensons qu’il s’agit d’un pas dans la bonne direction sur le plan de la procédure, mais nous avons de sérieuses préoccupations quant au fond du rapport.
Le rapport du directeur général cite unilatéralement la déclaration des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’Australie pour justifier leurs actions, sans mentionner les préoccupations majeures de la communauté internationale concernant les risques de prolifération nucléaire associés à la coopération entre les trois pays en matière de sous-marins nucléaires, ignore la position ferme de nombreux pays selon laquelle la coopération entre les trois pays est contraire à l’objet et au but du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, et outrepasse son autorité en tirant des conclusions trompeuses sur des questions qui devraient être discutées et décidées par les États membres de l’Agence.
Il est à souligner que la coopération entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie en matière de sous-marins nucléaires est liée à l’intégrité, à l’efficacité et à l’autorité du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, et que les questions de garanties relatives concernent les intérêts de tous les États membres de l’Agence internationale de l’énergie atomique et devraient être discutées et décidées par tous les États membres de l’Agence. À cette fin, la Chine a proposé que l’Agence crée un comité spécial auquel tous les États membres puissent participer pour mener des discussions approfondies sur toutes les questions politiques, juridiques et techniques concernées et soumettre un rapport de recommandations au Conseil des gouverneurs et à l’assemblée générale de l’Agence. Avant qu’un consensus ne soit atteint par toutes les parties, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie ne devraient pas s’engager dans une coopération en matière de sous-marins nucléaires, et le secrétariat de l’Agence ne devrait pas négocier d’accords de garanties avec les trois pays sur la coopération entre les trois pays en matière de sous-marins nucléaires sans autorisation.
Nous exhortons le secrétariat de l’Agence à adopter une position objective, neutre et professionnelle, à s’acquitter de ses fonctions dans le strict respect de son mandat et à fournir une plate-forme de discussion pour répondre aux préoccupations des États membres en matière de prolifération nucléaire sur la coopération entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie en matière de sous-marins nucléaires. Dans le même temps, la Chine appelle tous les États membres de l’Agence à continuer de mener des discussions de fond sur la question de la coopération entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie en matière de sous-marins nucléaires par le biais du processus intergouvernemental, afin de préserver le système international de non-prolifération nucléaire, dont la pierre angulaire est le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, par des actions concrètes et de maintenir conjointement la paix et la sécurité internationales.
China News Service : Du 8 au 9 septembre 2022, le Congrès mondial des victimes du terrorisme organisé par le Bureau de lutte contre le terrorisme (BLT) s’est tenu au siège des Nations Unies à New York. Le commissaire aux Affaires étrangères et à la sécurité du ministère des Affaires étrangères Cheng Guoping a conduit une délégation pour y participer. Le ministère des Affaires étrangères peut-il fournir plus d’informations à ce sujet ?
Mao Ning : La Chine attache une grande importance à la protection des droits des victimes du terrorisme et a envoyé une délégation de haut niveau pour participer à cette Conférence. Dans le discours, la Chine a formulé quatre propositions : la lutte résolue contre toutes les formes de terrorisme, l’éradication complète du terreau du terrorisme, le traitement efficace des causes profondes du terrorisme et l’aide sans réserve aux victimes du terrorisme. La partie chinoise a appelé toutes les parties à soutenir activement l’initiative pour la Sécurité mondiale proposée par le président Xi Jinping, à mettre en pratique le concept de sécurité commune, globale, coopérative et durable, et à s’efforcer de construire un monde de paix durable et de sécurité universelle. Cela a été généralement approuvé par toutes les parties.
En particulier, lors de la conférence, Maimaitijiang, une victime du terrorisme originaire de la région autonome ouïgoure du Xinjiang en Chine, a raconté l’histoire de l’acte héroïque de son père, policier qui a donné sa vie pour la lutte contre les terroristes. Elle a également présenté les soins et l’aide du gouvernement envers sa famille, ce qui a suscité de vives réactions lors de la Conférence. Les représentants participant à la Conférence ont exprimé leur compréhension et leur soutien à la campagne antiterroriste au Xinjiang. Un représentant s’est adressé à Maimaitijiang spécialement pour lui dire combien son histoire était émouvante et comment elle avait contribué à mieux faire comprendre la situation de la lutte contre le terrorisme au Xinjiang et les efforts de la Chine.
Le terrorisme est l’ennemi commun de l’humanité. La Chine continuera à participer activement à la coopération internationale en matière de lutte contre le terrorisme, à soutenir les Nations Unies dans leur rôle central de coordination, à combattre résolument toutes les formes de terrorisme, à protéger efficacement les droits des victimes du terrorisme et à apporter de nouvelles contributions à la cause internationale de la lutte contre le terrorisme.
Yonhap News Agency : Récemment, l’exposition de bronze ancien Corée du Sud-Chine-Japon a été présentée au public au Musée national de Chine, mais Goguryeo était absent de l’introduction de la chronologie de l’histoire ancienne de la Corée du Sud. En réponse à cela, la partie coréenne a déclaré que Goguryeo faisait partie de l’histoire de la Corée du Sud et a demandé à la partie chinoise de faire des modifications correspondantes et de s’excuser. Quelle est la position de la partie chinoise ?
Mao Ning : La question de Goguryeo est une question académique. Les questions académiques pourraient être discutées et communiquées de manière professionnelle dans le domaine académique, et il n’y a pas lieu de faire de battage politique.
Shenzhen TV : Après que le Centre national chinois d’intervention d’urgence contre les virus informatiques (CVERC) et la société de cybersécurité 360 ont publié des rapports d’enquête sur les cyberattaques de l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) contre Northwest Polytechnic University, les agences chinoises compétentes ont publié aujourd’hui un rapport d’analyse technique sur la cyberarme « suctionchar » de la NSA, attirant ainsi la vive attention des médias. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
Mao Ning : Aujourd’hui, les agences chinoises concernées ont publié un rapport d’analyse technique de l’attaque de l’Agence nationale de sécurité américaine sur l’utilisation de cyber-armes à Northwest Polytechnic University, qui a révélé plus de détails et de preuves.
La Chine a demandé aux États-Unis par plusieurs canaux d’expliquer la cyberattaque malveillante et de mettre immédiatement fin aux actes répréhensible, mais elle n’a jusqu’à présent reçu aucune réponse substantielle de la part des États-Unis. Je tiens à souligner que les actions des États-Unis portent gravement atteinte aux secrets techniques des institutions chinoises concernées et mettent gravement en danger la sécurité des infrastructures critiques de la Chine et la sécurité des informations institutionnelles et personnelles. Il faut y mettre fin immédiatement et fournir une explication responsable à la partie américaine.
Reuters : Selon les rapports de Reuters, le groupe portuaire allemand Hamburg est frustré que les ministères allemands de l’Économie et des Affaires étrangères veuillent mettre leur veto à l’acquisition par COSCO Shipping d’une participation de 35 % dans Tollerort Container Terminal. Le groupe craint que si l’accord fait l’objet d’un veto, cela n’affecte les futurs investissements chinois en Allemagne. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
Mao Ning : Je ne suis pas au courant de ce que vous avez mentionné. Je tiens à souligner que le gouvernement chinois encourage toujours les entreprises chinoises à mener une coopération mutuellement bénéfique en matière d’investissement à l’étranger, conformément aux lois et réglementations en vigueur. En tant que grand pays commerçant, l’Allemagne est profondément impliquée dans la mondialisation économique et la division internationale du travail. Elle a la responsabilité et l’obligation de maintenir la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales. Si ce que vous dites est vrai, nous espérons que la partie allemande s’en tiendra aux principes du marché ouvert et de la concurrence loyale, considérera les investissements chinois sous un angle objectif et rationnel, et fournira un environnement équitable, ouvert et non discriminatoire aux entreprises chinoises, plutôt que de politiser la coopération économique et commerciale normale, et encore moins de s’engager dans le protectionnisme au nom de la sécurité nationale.
Macau Monthly : Selon les rapports, le 12 septembre, le président américain Joe Biden aurait signé un décret visant à lancer l’initiative nationale en matière de biotechnologie et de biofabrication afin de réduire la dépendance des États-Unis à l’égard des pays étrangers et de garantir la capacité des États-Unis à convertir toutes les inventions en produits, en réponse au défi lancé par la Chine dans le domaine de la biotechnologie. Quel est votre commentaire à ce sujet ?
Mao Ning : Veuillez contacter les autorités compétentes pour des questions spécifiques. Par principe, je tiens à souligner que la mondialisation économique est une réalité objective et une tendance historique. Nous espérons que la partie américaine respectera les lois de l’économie de marché et le principe de la concurrence loyale, plutôt que d’entraver artificiellement les échanges scientifiques et technologiques mondiaux et les échanges commerciaux.
Reuters : Selon les rapports de Reuters, l’administration de Biden prévoit d’étendre les restrictions à l’exportation de semi-conducteurs utilisés dans l’intelligence artificielle et les outils de fabrication de puces vers la Chine le mois prochain. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?
Mao Ning : Cet acte des États-Unis est une pure « hégémonie scientifique et technologique ». Les États-Unis tentent d’utiliser leurs propres avantages scientifiques et technologiques pour contenir et réprimer les marchés émergents et les pays en développement, tout en vantant en apparence la concurrence loyale et celle « sur les règles ». Au contraire, en réalité, ce qu’elle fait, c’est « Les États-Unis d’abord » et la priorité de la force. Les États-Unis veulent maintenir à jamais le grand nombre de pays en développement, dont la Chine, au bas de la chaîne industrielle, ce qui n’est pas une approche constructive.
Reuters : Récemment, la contre-offensive de l’armée ukrainienne a entraîné le retrait des troupes russes d’une grande partie du territoire ukrainien, ce que certains analystes et responsables gouvernementaux considèrent comme un tournant dans cette guerre. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? Le conflit russo-ukrainien sera-t-il un sujet de discussion lors du prochain Sommet de l’OCS ?
Mao Ning : Notre position sur la crise ukrainienne est constante : nous appelons les parties concernées à réaliser un cessez-le-feu et à arrêter les combats par le dialogue et la négociation, et à trouver une solution qui tienne compte des préoccupations raisonnables de toutes les parties en matière de sécurité dans les meilleurs délais. Nous espérons également que la communauté internationale créera les conditions et l’espace nécessaires à cette fin.