Conférence de presse du 24 mai 2024 tenue par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin

2024-05-24 23:55

CCTV : La 77e Assemblée mondiale de la santé (AMS) s’ouvrira le 27 mai. Nous avons appris que de nombreux pays ont exprimé leur soutien à la position de la Chine sur les questions liées à Taiwan au sein de l’AMS. Quel est le commentaire de la Chine ?

Wang Wenbin : Il n’y a qu’une seule Chine dans le monde. Taiwan est une partie inaliénable du territoire chinois. Le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul gouvernement légal représentant l’ensemble de la Chine. La position de la Chine sur la participation de la région de Taïwan aux activités des organisations internationales, y compris l’Organisation mondiale de la santé (OMS), est cohérente et claire. Elle doit être traitée selon le principe d’une seule Chine, qui est également un principe fondamental approuvé par la résolution 2758 de l’Assemblée générale des Nations Unies et la résolution 25.1 de l’AMS. 

De 2009 à 2016, en raison du fait que les deux rives du détroit de Taiwan adhéraient au principe d’une seule Chine, la Chine a pris des dispositions spéciales pour que la région de Taiwan participe à l’AMS pendant huit années consécutives. Toutefois, après son arrivée au pouvoir à Taiwan en 2016, le Parti démocrate progressiste a refusé de reconnaître le Consensus de 1992, qui incarne le principe d’une seule Chine, et s’est obstinément accroché à la position sécessionnistes visant l’« indépendance de Taiwan ». Cela signifie que le fondement politique de la participation de la région de Taiwan à l’AMS n’existe plus. Afin de préserver le principe d’une seule Chine ainsi que le sérieux et l’autorité des résolutions pertinentes de l’Assemblée générale des Nations unies et de l’AMS, la Chine a décidé de ne pas accepter la participation de la région de Taiwan à l’AMS de cette année, ce qui a été largement compris et soutenu par la communauté internationale. Depuis un certain temps, la grande majorité des pays réaffirment leur engagement à la résolution 2758 de l’Assemblée générale des Nations unies et au principe d’une seule Chine, et s’opposent à la participation de la région de Taiwan à l’AMS. Plus de 100 pays ont soutenu la position de la Chine en envoyant des lettres au directeur général de l’OMS. Cela montre une fois de plus que le principe d’une seule Chine est le point de convergence de l’opinion mondiale et de l’histoire, et que la grande majorité des pays défendent une position juste sur les questions liées à Taiwan à l’AMS. Une juste cause jouit d’un grand soutien alors qu’une cause injuste n’obtient que peu de soutien. L’engagement de la communauté internationale au principe d’une seule Chine est inébranlable. L’agenda sécessionniste visant l’« indépendance de Taïwan » ne mènera nulle part. Toute tentative de violer le principe d’une seule Chine et de se livrer à une manipulation politique en jouant la « carte de Taiwan » est vouée à l’échec. 

Reuters : Pourriez-vous nous dire si le Premier ministre Li Qiang prévoit de tenir une réunion bilatérale avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida lors de sa visite à Séoul ?

Wang Wenbin : Nous avons déjà répondu hier à la question concernée, vous pouvez vous y référer.

Bloomberg : Selon le communiqué de presse du ministère des Affaires étrangères, Wang Yi, directeur du Bureau de la Commission centrale pour les Affaires étrangères, s’est entretenu hier avec Celso Amorim, conseiller spécial du président brésilien, à Beijing. Au cours des entretiens, les deux parties ont échangé leurs points de vue sur la résolution de la crise ukrainienne et sont parvenues à un consensus. Les deux parties ont également déclaré conjointement dans le communiqué de presse que les deux pays soutiennent une conférence de paix internationale reconnue à la fois par la Russie et l’Ukraine. Est-ce la première fois que la Chine publie une telle déclaration commune avec d’autres pays sur le règlement de la crise ukrainienne et le cessez-le-feu ? La Chine envisage-t-elle de publier des déclarations similaires avec d’autres pays ? Cela signifie-t-il que la Chine ne participera pas à la conférence de paix qui se tiendra en Suisse le mois prochain ?

Wang Wenbin : Tout d’abord, Je tiens à vous dire que Wang Yi, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois et directeur du Bureau de la Commission centrale pour les Affaires étrangères, s’est entretenu hier avec Celso Amorim, conseiller spécial du président brésilien, à Beijing. Ils ont eu un échange de vues approfondi sur la crise ukrainienne et sont parvenus à un consensus sur six points, qui est pleinement intégré dans la « Compréhension commune entre la Chine et le Brésil sur le règlement politique de la crise ukrainienne (Common Understandings Between China and Brazil on Political Settlement of the Ukraine Crisis) », publiée conjointement par les deux parties.

Ce consensus sur six points reflète non seulement la position commune de la Chine et du Brésil, mais aussi la préoccupation générale et le désir sincère de l’ensemble de la communauté internationale de promouvoir un règlement politique de la crise ukrainienne. 

Alors que la crise ukrainienne à grande échelle est entrée dans sa troisième année, les combats n’ont montré aucun signe d’arrêt et ont engendré d’autres effets de débordement. Il est largement admis que la priorité absolue est de calmer la situation et de réunir les conditions pour parvenir à un cessez-le-feu.

De nombreux pays en développement, dont la Chine et le Brésil, ont appelé au maintien d’une position objective et juste sur la crise ukrainienne. Nous sommes tous convaincus que le dialogue et la négociation sont les seuls moyens viables de sortir de la crise. Nous nous opposons tous à ce que l’on jette de l’huile sur le feu et espérons construire un consensus international afin de trouver le terrain d’entente le plus large possible pour restaurer la paix.

Ce document de consensus, bien qu’il soit établi par la Chine et le Brésil, est destiné au monde entier. Nous invitons davantage de pays, qu’ils soient en développement ou développés, à soutenir et à se joindre au consensus, et à jouer ensemble un rôle constructif dans la désescalade de la situation et la promotion des pourparlers de paix.

En ce qui concerne vos questions spécifiques, je voudrais dire que la Chine et le Brésil sont tous deux de grands pays en développement et des économies émergentes, ainsi que des membres importants des BRICS, et que leurs relations bilatérales dépassent le cadre bilatéral et ont une importance stratégique et globale. Les deux pays partagent des positions similaires sur la crise ukrainienne et de profondes inquiétudes quant à la prolongation de la crise. Nous sommes tous deux déterminés à parvenir à un règlement politique rapide de la crise et nous nous opposons à la confrontation des blocs de certains pays et à l’alimentation de la crise. Les deux parties ont publié conjointement la « Compréhension commune entre la Chine et le Brésil sur le règlement politique de la crise ukrainienne (Common Understandings Between China and Brazil on Political Settlement of the Ukraine Crisis) », ce qui reflète la position commune de nos deux pays sur la crise ukrainienne et l’image des deux pays en tant que grands pays responsables. Le consensus constitue une solution et une contribution de la Chine et du Brésil en faveur de la paix et nous invitons d’autres membres de la communauté internationale à se joindre à cet effort.

Vous avez également demandé si cela signifiait que la Chine ne participerait pas à la conférence de paix qui se tiendra en Suisse le mois prochain. La réponse à cette question peut être trouvée dans le consensus sur six points publié par la Chine et le Brésil. Le deuxième point du consensus indique que les deux parties estiment que toutes les parties devraient créer les conditions nécessaires à la reprise d’un dialogue direct et favoriser la désescalade de la situation jusqu’à l’instauration d’un cessez-le-feu global. La Chine et le Brésil soutiennent la tenue d’une conférence de paix internationale à un moment opportun, reconnu à la fois par la Russie et l’Ukraine, avec une participation égale de toutes les parties et une discussion équitable de tous les plans de paix.

Beijing Daily : Selon la mise à jour semestrielle de la situation et des perspectives de l’économie mondiale publiée il y a quelques jours par le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies, la croissance économique de la Chine devrait s’élever à 4,8 %, soit une hausse de 0,1 % par rapport aux prévisions de janvier. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? 

Wang Wenbin : Nous avons pris note du rapport concerné. De nombreuses institutions financières internationales ont évalué positivement l’économie chinoise, estimant que le moment est propice à l’investissement en Chine et exprimant le souhait de continuer à investir dans ce pays. UBS a relevé son évaluation sur les marchés boursiers de la partie continentale de la Chine et de Hong Kong à « surpondérer ».

Cette année, l’économie chinoise a pris un bon départ et les facteurs positifs continuent de s’accumuler dans ses performances économiques. Nous sommes convaincus que nous atteindrons les objectifs fixés pour la croissance économique de cette année.

La Chine est un moteur puissant de l’économie mondiale. La prospérité de la Chine offre d’importantes opportunités pour la prospérité mondiale. Nous restons attachés à un développement de haute qualité et à une ouverture de haut niveau, et nous continuerons à apporter notre contribution à une reprise mondiale plus rapide.

Hubei Media Group : Nous avons noté que plus de 300 000 EVP de fret ont été transportés par le service de train du Nouveau Corridor Terre-Mer de l’Ouest depuis le début de l’année. Pourriez-vous nous en dire plus sur les derniers développements du nouveau service de train du Nouveau Corridor Terre-Mer de l’Ouest et nous faire part de vos commentaires ?

Wang Wenbin : Le Nouveau Corridor Terre-Mer de l’Ouest se situe dans l’arrière-pays de l’Ouest de la Chine, reliant la Ceinture économique de la Route de la Soie et la Route de la soie maritime du 21e siècle, et soutenant l’ouverture de haut niveau et la construction d’un nouveau modèle de développement dans l’Ouest de la Chine. En 2019, le gouvernement chinois a présenté le plan directeur du Nouveau Corridor Terre-Mer de l’Ouest. Au cours des dernières années, guidé par l’objectif de construire une chaîne complète, une vaste plateforme et de nouvelles activités économiques, le transport multimodal du Nouveau Corridor Terre-Mer de l’Ouest s’est développé vigoureusement et les centres du réseau logistique prendre forme à un rythme plus rapide, transportant des cargaisons à travers les montagnes et les eaux et connectant le monde avec des services. Le Corridor est devenu un exemple frappant de l’expansion de l’ouverture de haut niveau de la Chine.

D’un simple itinéraire ferroviaire à un réseau complet, le transport multimodal du Nouveau Corridor Terre-Mer de l’Ouest couvre désormais 72 villes dans 18 provinces, régions et municipalités de Chine et transporte des marchandises vers 514 ports de 123 pays et régions du monde entier. En 2023, le transport combiné mer-rail a transporté 860 000 EVP de marchandises, soit une augmentation de 14 % en glissement annuel. Des produits agricoles de haute qualité en provenance du Vietnam, du Cambodge, de la Thaïlande, de la Malaisie, de l’Indonésie et d’autres pays ont été introduits sur le marché chinois et sont arrivés sur les tables des consommateurs chinois. Les nouveaux produits énergétiques, les nouveaux matériels et les produits électromécaniques de la Chine ont été transportés à l’étranger, donnant une forte impulsion à la croissance économique des pays de l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN).

Comme l’a souligné le secrétaire général Xi Jinping, le développement du Nouveau Corridor Terre-Mer de l’Ouest revêt une grande importance dans la construction d’une situation marquée par une ouverture simultanée vers l’Est et l’Ouest aux interactions terre-mer. Nous avons constaté que de nombreuses provinces situées le long du Corridor mettent en œuvre des mesures politiques visant à faire du Nouveau Corridor Terre-Mer de l’Ouest un corridor ouvert pour le développement d’importance stratégique, avec une meilleure connectivité à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Avec une « Route de la soie sur rail d’acier » en plein essor, nous sommes convaincus que le Nouveau Corridor Terre-Mer de l’Ouest continuera à s’étendre, à soutenir des échanges commerciaux plus importants et à favoriser une coopération industrielle plus profonde, pour devenir un corridor économique international doté d’un solide élan.

AFP : Les Philippines ont annoncé aujourd’hui l’ouverture d’un poste de garde-côtes dans le nord du pays. Il s’agit d’une réponse au « renforcement militaire de la Chine » autour de l’île de Taiwan au cours des deux dernières années. Quelle est la réaction de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : Je ne suis pas au courant de ce que vous avez mentionné. Nous exhortons les Philippines à rester attachées au principe d’une seule Chine et à faire preuve de prudence en ce qui concerne la question de Taiwan. 

Reuters : Boeing a confirmé aujourd’hui que les livraisons d’avions à la Chine ont été retardées en raison de l’examen effectué par les autorités de régulation chinoises. Pourriez-vous nous donner plus d’informations sur cet examen et sur la position de la Chine concernant la livraison d’avions Boeing à des clients chinois ?

Wang Wenbin : Je vous recommande de consulter les services compétents chinois à ce sujet. 

AFP : Une question sur le Guatemala. L’association des exportateurs guatémaltèques a déclaré hier que la Chine avait interdit l’entrée du café et des noix de macadamia du Guatemala. Cette information est-elle exacte ? Si c’est vrai, quelles sont les raisons de cette interdiction ?

Wang Wenbin : La Chine et le Guatemala n’ont pas établi de relations diplomatiques. Je ne suis pas au courant de ce que vous avez dit.

Ce que je voudrais dire, c’est qu’il n’y a qu’une seule Chine dans le monde. Le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul gouvernement légal représentant l’ensemble de la Chine. Taiwan est une partie inaliénable du territoire chinois. Le principe d’une seule Chine est une norme universellement reconnue dans les relations internationales et un consensus dominant au sein de la communauté internationale. Il s’agit également d’une condition préalable fondamentale pour que la Chine puisse coopérer avec tous les pays, y compris le Guatemala. 

Récemment, le président guatémaltèque Bernardo Arévalo a rencontré le dirigeant de la région de Taiwan par liaison vidéo et le ministre guatémaltèque des Affaires étrangères Carlos Ramiro Martínez s’est rendu à Taiwan pour assister à la soi-disant « cérémonie d’investiture » le 20 mai. Nous condamnons ces manœuvres qui portent atteinte au principe d’une seule Chine. Une telle situation n’est pas propice à la coopération entre le Guatemala et la Chine, notamment les exportations du Guatemala vers la Chine. Nous espérons que les responsables guatémaltèques concernés reconnaîtront la tendance du monde et prendront, en fonction des intérêts du pays et du peuple, la bonne décision qui servira les intérêts de leur peuple. 

Reuters : Lors de sa visite à Beijing en octobre dernier, le président du Kenya, William Ruto, a demandé à la Chine un prêt d’un milliard de dollars pour achever les projets de construction de routes qui sont restés bloqués en divers endroits du pays, lorsque le gouvernement a rencontré des problèmes de liquidités après le début de la pandémie de COVID-19. Des représentants du gouvernement kenyan, dont le ministre des Finances, ont déclaré à Reuters que les deux parties discutaient sur les détails du prêt, mais que le financement n’avait pas encore été publié. Le ministère des Affaires étrangères peut-il confirmer que la Chine est en négociation avec le Kenya au sujet de ce prêt et peut-il confirmer le montant en cours de négociation ? Quelle institution chinoise fournira le financement ? Et quand le prêt sera-t-il approuvé ?

Wang Wenbin : Ces dernières années, la Chine et le Kenya se sont engagés dans une vaste coopération pragmatique sur la base du respect mutuel et des avantages réciproques. Des projets tels que le chemin de fer Mombasa-Nairobi et la voie express de Nairobi reliant l’aéroport et la capitale ont grandement amélioré les infrastructures du Kenya et ont reçu une large reconnaissance de la part de la partie kényane. Notre coopération est devenue un bon exemple de la coopération entre la Chine et l’Afrique dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route ». En ce qui concerne votre question sur le prêt, les institutions financières chinoises sont en consultation active sur des questions spécifiques avec la partie kényane. Les deux parties feront de leur mieux pour mettre en œuvre le consensus atteint par les deux présidents, élargir et approfondir la coopération pragmatique en matière d’investissement, de financement et dans d’autres domaines, afin d’apporter des résultats plus tangibles au peuple kényan et d’approfondir et de consolider notre partenariat de coopération stratégique global avec le Kenya.

AFP : Une autre question sur les exercices militaires autour de l’île de Taiwan. Hier, le haut fonctionnaire américain a vivement exhorté la Chine à agir avec retenue. Quelle est la réaction de la Chine à ces remarques américaines ?

Wang Wenbin : Taiwan appartient à la Chine. Les États-Unis ne sont pas en mesure de pointer du doigt la Chine. Les tensions dans le détroit de Taiwan sont dues à la tentative des autorités du Parti démocrate progressiste (PDP) de solliciter le soutien des États-Unis en faveur de l’« indépendance de Taiwan » et à la tentative de certaines forces politiques américaines d’utiliser Taiwan pour contenir la Chine au nom de la paix et de la stabilité régionales. Si les États-Unis souhaitent réellement maintenir la paix et la stabilité dans le détroit de Taiwan, ils devraient défendre fermement le principe d’une seule Chine et s’opposer à l’« indépendance de Taiwan ». La Chine ne tolérera jamais aucune tentative de la part de quiconque de fournir un cadre aux activités sécessionnistes visant l’« indépendance de Taiwan », sous quelque prétexte que ce soit. Le monde s’est prononcé pour la justice. Ces derniers jours, des dirigeants politiques et des personnalités des divers milieux de nombreux pays ont réaffirmé leur engagement au principe d’une seule Chine et leur soutien à l’opposition de la Chine aux activités sécessionnistes visant l’« indépendance de Taiwan » et à la cause de la réunification nationale. Cela démontre une fois de plus que l’engagement constant de la communauté internationale au principe d’une seule Chine est tout simplement inébranlable. 

Les tentatives sécessionnistes visant l’« indépendance de Taiwan » ne mèneront nulle part. Tous ceux qui sont complices de l’« indépendance de Taiwan » et qui la soutiennent seront brûlés pour avoir joué avec le feu. Rien ne dissuadera la Chine de défendre sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale. Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour contrecarrer toute tentative sécessionniste visant l’« indépendance de Taiwan ».

Phoenix TV : Selon les rapports, la deuxième audience dans l’affaire de Yuen Chung-biu, directeur du Bureau économique et commercial de Hong Kong à Londres, et de deux autres hommes inculpés par la police britannique, commencera plus tard dans la journée à la Cour pénale centrale du Royaume-Uni. Quel est votre commentaire à ce sujet ? 

Wang Wenbin : Au cours des dernières semaines, le Royaume-Uni a monté des dossiers et des accusations pour dénigrer la Chine au nom de la sécurité nationale, et a même arrêté et poursuivi arbitrairement des citoyens chinois au Royaume-Uni et perturbé le fonctionnement normal du Bureau économique et commercial de Hong Kong à Londres. La Chine le déplore et s’y oppose fermement. Les fausses accusations et les manœuvres flagrantes du Royaume-Uni bafouent l’État de droit. Il s’agit d’un acte de manipulation politique utilisant la sécurité nationale comme prétexte. Ce que le Royaume-Uni a fait viole gravement les droits et intérêts légitimes des citoyens chinois au Royaume-Uni, nuit aux relations entre la Chine et le Royaume-Uni, enfreint les principes du droit international et les normes fondamentales régissant les relations internationales, et porte atteinte à l’image du Royaume-Uni. La Chine demande instamment au Royaume-Uni de corriger immédiatement sa faute, de protéger les droits et les intérêts légitimes des citoyens chinois au Royaume-Uni et d’assurer le fonctionnement normal du Bureau économique et commercial de Hong Kong à Londres. La Chine prendra des mesures fermes pour défendre les droits et intérêts légitimes et légaux des citoyens et institutions chinois à l’étranger.

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