Le 13 janvier (heure locale), le Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a visité l'Institut Confucius de l'Université Yaoundé II en compagnie du Ministre camerounais des Affaires étrangères Pierre Moukoko Mbonjo et du Ministre camerounais de l'Enseignement supérieur Jacques Fame Ndongo. Il a fait l'objet d'un accueil chaleureux des enseignants comme des élèves.
Selon le Ministre Wang Yi, l'Institut Confucius est un pont qui ne cesse de transmettre l'amitié sino-africaine, et l'enseignement du chinois, une clé qui ouvre la porte aux jeunes pour connaître la Chine. La jeunesse représente l'avenir d'un pays, a-t-il indiqué, apprendre le chinois à l'Institut Confucius permet aux jeunes camerounais d'avoir une base plus solide pour se lancer à l'avenir dans la cause de l'amitié sino-camerounaise et s'épanouir dans la vie.
Le Ministre Wang Yi a dit : « Tout à l'heure, j'ai demandé au Ministre Pierre Moukoko Mbonjo : " Pourquoi tant de Camerounais souhaitent apprendre le chinois ? " Il m'a répondu : " Parce que la Chine est un grand pays et un bon ami de notre pays. " Je suis content et ému de cette phrase fort simple et sincère, et surtout je sens la responsabilité qui m'incombe. Nous avons à redoubler d'efforts pour que les jeunes camerounais considèrent la Chine non seulement comme un grand pays, mais aussi comme un grand pays responsable, bienveillant et solidaire avec les amis africains pour le meilleur et le pire afin de progresser la main dans la main. Nous devons faire en sorte que de plus en plus de jeunes africains, au-delà de plus de 8 000 jeunes Camerounais actuellement en étude du chinois, considèrent la Chine comme un bon ami fiable, digne de confiance et avec qui on s'entend parfaitement. Pour ce faire, chacun d'entre nous, à commencer par moi-même, doit soutenir, construire et répandre l'amitié sino-africaine, ainsi que travailler inlassablement dans ce sens. »
