Le 14 avril 2023, le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Qin Gang a présenté la situation concernée aux journalistes, à l’issue du sixième cycle du dialogue stratégique sino-allemand sur la diplomatie et la sécurité avec la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock à Beijing.
Qin Gang a déclaré que la clé du développement de bonnes relations bilatérales entre la Chine et l’Allemagne résidait dans la mise en œuvre d’échanges tous azimuts, le renforcement de la confiance mutuelle stratégique et l’évitement des erreurs de jugement stratégique. La Chine et l’Allemagne sont des pays indépendants, et leur compréhension mutuelle et leur interaction doivent également être indépendantes et autonomes. La Chine et l’Allemagne sont des partenaires plutôt que des adversaires. La partie allemande doit faire les bons choix politiques à la lumière des intérêts immédiats et du bien-être de la Chine et de l’Allemagne et de leurs peuples lorsqu’elle formule des documents stratégiques liés à la Chine. La Chine et l’Allemagne doivent opter pour la coopération au lieu de la confrontation, et aucune confrontation à somme nulle ou en bloc n’est acceptable.
La coopération économique et commerciale est le pilier des relations entre les deux pays, et le bénéfice mutuel et la coopération gagnant-gagnant sont le caractère fondamental de la coopération pragmatique sino-allemande, a déclaré Qin Gang. La dépendance sino-allemande dans les chaînes industrielles et d’approvisionnement est une conséquence naturelle de la mondialisation économique et le meilleur choix selon les règles du marché. Tant que les deux parties restent ouvertes, il n’y a pas lieu de s’inquiéter de cette soi-disant « dépendance ». Le volume des échanges entre la Chine et l’Allemagne représente depuis longtemps près de 30 % du volume total des échanges entre la Chine et l’Europe, mais la Chine ne s’est jamais inquiétée d’une « dépendance excessive » à l’égard de l’Allemagne et n’a jamais estimé que cela poserait un risque pour la Chine. Freiner artificiellement la coopération économique et commerciale normale est contre-productif et serait un jeu qui n’en vaut pas la chandelle.
