Le 17 février 2024, heure locale, Wang Yi, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois et ministre des Affaires étrangères, a participé à la Conférence de Munich sur la sécurité et a prononcé un discours liminaire lors de la session « La Chine dans le monde ». Il a souligné que la Chine était disposée à être une force stabilisatrice pour le renforcement de la gouvernance mondiale.
Wang Yi a déclaré que l’unilatéralisme et la politique du plus fort avaient donné un coup dur au système international actuel. La revitalisation du multilatéralisme et le renforcement de la solidarité en réponse à cette situation sont devenus l’aspiration commune de la communauté internationale. Nous estimons que l’autorité et le statut central des Nations Unies (ONU) ne peuvent qu’être renforcés et en aucun cas affaiblis. Les objectifs et les principes de la Charte des Nations Unies ne sont jamais devenus obsolètes, mais sont devenus encore plus importants. La Chine est déjà le plus grand contributeur de troupes aux opérations de maintien de la paix parmi les membres permanents du Conseil de sécurité et le deuxième plus grand contributeur en termes de cotisations et d’évaluations de maintien de la paix. La Chine est favorable à ce que le Conseil de sécurité joue un rôle de premier plan dans les questions de paix et de sécurité, et soutient les Nations Unies dans l’organisation du sommet du futur afin de présenter des solutions plus viables pour relever les défis.
Face aux menaces climatiques, la Chine s’est engagée à parvenir au consensus des Émirats arabes unis (EAU) lors de la conférence des Nations Unies sur le changement climatique, et réalisera la plus grande réduction de l’intensité des émissions de carbone au monde dans le délai le plus court de l’histoire. La Chine honorera certainement cet engagement. Face au défi de l’intelligence artificielle (IA), la Chine soutient la création d’un organe international de gouvernance de l’IA dans le cadre des Nations Unies afin de préserver le bien-être de l’humanité.
La Chine a activement renforcé la solidarité et la coopération au sein du « Sud global », encouragé l’expansion historique des BRICS, soutenu l’adhésion de l’Union africaine (UA) au Groupe des Vingt (G20) et s’est engagée à accroître la représentation et la voix des pays en développement dans les affaires mondiales, contribuant ainsi à rendre la structure de la gouvernance mondiale plus équilibrée et plus efficace.
En tant que plus grand pays en développement du monde, la Chine insiste pour fournir au monde davantage de biens publics dans la mesure de ses propres capacités. De la construction conjointe de l’Initiative « la Ceinture et la Route » à l’Initiative pour le développement mondial, l’Initiative pour la sécurité mondiale et l’Initiative pour la civilisation mondiale, la Chine continue d’apporter sa propre contribution pour relever les défis mondiaux avec la coopération comme principe directeur, l’ouverture comme principe et l’égalité comme base.
Pour renforcer la gouvernance mondiale, il faut insister sur le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de tous les pays. Taïwan est une partie inaliénable du territoire chinois et les affaires de Taïwan sont des affaires intérieures de la Chine. Pour respecter les normes internationales fondamentales, il est nécessaire d’adhérer au principe d’une seule Chine. Pour maintenir la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan, l’« indépendance de Taïwan » doit être résolument rejetée.
