Le 11 janvier 2023 heure locale, le ministre des Affaires étrangères Qin Gang et le président de la Commission de l’Union africaine (UA) Moussa Faki Mahamat ont rencontré ensemble les journalistes. Lors de cette rencontre, Qin Gang a déclaré que cette année marquait le 10e anniversaire de la première visite du président Xi Jinping en Afrique en 2013, lorsqu’il a mis en avant le concept de politique authentique et sincère envers l’Afrique et le concept correct de droiture et de bénéfice. Au cours des dix dernières années, sous la direction et la promotion conjointes des dirigeants chinois et africains, les relations sino-africaines ont connu des réalisations historiques remarquables et sont entrées dans une nouvelle ère de construction d’une communauté de destin sino-africaine de haut niveau.
Qin Gang a déclaré qu’au début de la nouvelle année, c’est le moment de dire au revoir à l’année écoulée et d’accueillir la nouvelle. La Chine entamera une nouvelle marche de l’édification intégrale d’un pays socialiste moderne, et l’UA et les pays africains célébreront également le 60e anniversaire de l’Organisation de l’unité africaine. Se trouvant à un nouveau point de départ historique, la Chine est prête à travailler avec la partie africaine pour accélérer la mise en œuvre des résultats de la 8e conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) et promouvoir le développement en profondeur de la coopération dans la construction conjointe de « la Ceinture et la Route ». Qin Gang a formulé quatre propositions à cet égard :
Premièrement, nous accélérerons les échanges des entités et le partage d’idées entre la Chine et l’Afrique. La Chine continuera de mettre en pratique le concept de politique authentique et sincère envers l’Afrique et le concept correct de droiture et de bénéfice, d’élargir les échanges et la coopération avec la partie africaine dans tous les domaines et à tous les niveaux, et de soutenir l’Afrique du Sud dans sa présidence tournante des pays BRICS et l’Ouganda dans sa tenue du sommet des pays non alliés. La Chine est disposée à approfondir les échanges et la compréhension mutuelle avec la partie africaine sur la gouvernance et l’expérience de développement, et à se soutenir fermement sur les questions liées aux intérêts fondamentaux et aux préoccupations majeures, afin de jeter des bases solides pour la construction d’une communauté de destin Chine-Afrique de haut niveau.
Deuxièmement, nous continuerons à approfondir les bonnes relations amicales Chine-UA. Nous offrirons de nouvelles opportunités à l’Afrique grâce à la modernisation chinoise, et nous continuerons à soutenir l’UA pour qu’elle amène les pays africains à suivre une voie de développement conforme à leurs propres conditions nationales. Nous sommes prêts à collaborer avec les pays africains et la Commission de l’UA sur l’alignement en profondeur des stratégies de développement et à contribuer au processus d’intégration africaine. La Chine a pris l’initiative de soutenir l’adhésion de l’UA au G20 et d’aider l’UA et les pays africains à jouer un rôle plus important dans le système de gouvernance mondiale.
Troisièmement, nous promouvrons vigoureusement la qualité et le niveau de la coopération sino-africaine. Nous accélérerons la mise en œuvre des résultats de la 8e conférence ministérielle du FOCAC, nous continuerons à développer le commerce avec l’Afrique, nous promouvrons un développement de haute qualité de l’intégration et de la coopération en matière d’investissement entre la Chine et l’Afrique, nous étendrons de nouvelles dynamiques dans des domaines tels que la santé, le développement vert et l’économie numérique, et nous apporterons également un soutien accru au développement économique et social de l’Afrique.
Quatrièmement, nous défendrons fermement l’unité et la coopération des pays en développement. Nous devons insister sur la confiance en soi et l’autonomie, défendre les valeurs communes à toute l’humanité, nous opposer à l’hégémonie, à l’intimidation, aux brimades et aux actes de discrimination raciale, défendre conjointement un véritable multilatéralisme, promouvoir la démocratisation des relations internationales, renforcer la représentation et la voix des pays en développement, en particulier des pays africains au sein des organisations internationales telles que le Conseil de sécurité des Nations Unies, et unir nos efforts pour promouvoir le développement d’un système de gouvernance mondiale plus juste et plus raisonnable.
